Monsieur Noël Ségura Maire de Villeneuve les Maguelone annonce, que lui même, ses adjoints et conseillers municipaux déposeront plainte contre Jean Ruiz suite à un tract qu'ils jugent diffamatoire
Monsieur le Maire, m'estimant que dans ce tract particulièrement visé, me donne la parole.
Ma déclaration :
"La
réalité humaine est ainsi faite que l'homme est toujours en
recherche désespérée de ce qui lui fait le plus défaut.
La
liberté, la justice, la fraternité, l'égalité ; à
l'évidence pour monsieur Jean Ruiz ce qui lui fait le plus défaut
c'est l'honneur.
Membre
d'un parti dont le Président d'honneur (encore l'honneur) se permet
de caractériser les chambres à gaz de détail de l'histoire et
ironise sur les (Dura)fours crématoires, monsieur Jean Ruiz n'hésite
pas à s'approprier l'honneur de républicains espagnols victimes des
camps nazis.
C'est
ce qu'à tort ou à raison, à titre personnel, sur mon blog, je
caractérise de malhonnêteté intellectuelle.
Monsieur
Jean Ruiz semble ignorer que l'on n'est pas héritier de l'honneur de
ses aînés, que l'on a seulement le devoir de s'en montrer digne.
Monsieur
Jean Ruiz proclame « être le fruit d'une famille de héros qui
ont tout sacrifié pour leur pays, et dont la fumée de leur corps
s'échappent encore des fours crématoires de Mauthausen et dont il
m'assure (j')en respire(r) tous les jours qui passent l'odeur des
cendres ».
Ce
discours grandiloquent lui donne le droit « d'espérer que les
miens n'aient pas été collaborateurs du régime nazi. »
Dans
sa hâte de vouloir m'atteindre, monsieur Jean Ruiz ne se préoccupe
pas d'éventuelles victimes collatérales, en l'occurrence ma mère
96 ans à qui l'état français reconnaît le statut de veuve de
guerre pour son premier mari et qui a épousé en 1949 en seconde
noce mon père mobilisé en 1939 sergent au 18ème BCA fait
prisonnier, libéré en 1945.
Ma
mère se reconnaissant dans la formulation « les miens »
ne comprenant ni comment ni pourquoi sa personne et celle de mon père peuvent être
évoqués dans la même phrase que les mots « collaborateurs du
régime nazi », par là même se juge blessée et diffamée et portera
plainte en son nom et au nom de mon père défunt en diffamation
contre le signataire de ce tract et ceux qui l'ont diffusés.
Monsieur
Jean Ruiz et consorts pourront ainsi appréhender le prix de l'honneur
d'une veuve de guerre et d'un sergent de l'armée française.
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