Ce Blog, par Pierre Sémat, traite principalement des finances de la commune de Villeneuve-lès-Maguelone et compile les principaux articles et avis traitant des emprunts "toxiques". Ce que vous lirez ici n'est en aucun cas l'expression d'une quelconque volonté de justification mais un exposé d'une vision qui m'est propre ainsi que l'exposé des faits et documents qui l'ont forgée.
lundi 23 avril 2012
VLM 1er Tour de la présidentielle 2012
Résultats* 1er tour
Nombre | % Inscrits | % Votants | |
Inscrits | 6 454 | ||
Abstentions | 967 | 14,98 | |
Votants | 5 487 | 85,02 | |
Blancs ou nuls | 98 | 1,52 | 1,79 |
Exprimés | 5 389 | 83,50 | 98,21 |
Liste des candidats | Voix | % Exprimés |
Mme Eva JOLY | 123 | 2,28 |
Mme Marine LE PEN | 1 550 | 28,76 |
M. Nicolas SARKOZY | 1 119 | 20,76 |
M. Jean-Luc MÉLENCHON | 816 | 15,14 |
M. Philippe POUTOU | 53 | 0,98 |
Mme Nathalie ARTHAUD | 15 | 0,28 |
M. Jacques CHEMINADE | 15 | 0,28 |
M. François BAYROU | 316 | 5,86 |
M. Nicolas DUPONT-AIGNAN | 81 | 1,50 |
M. François HOLLANDE | 1 301 | 24,14 |
En raison des arrondis à la deuxième décimale, la somme des % exprimés peut ne pas être égale à 100,00% .
*Sous réserve de la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel
Le plan de bataille des financiers
Il ne tient qu'a vous de lui faire ravaler son (leur) sourire...
ou de vous soumettre.
Nicolas Doisy, chief economist à Chevreux (Crédit Agricole), nous fait part du plan de bataille des financiers en cas de victoire de François Hollande aux présidentielles... Et de l’angoisse en cas de montée excessive du Front de Gauche et de lendemains d’élections suivis de mouvements de masse... .
Nicolas Doisy, chief economist à Chevreux (Crédit Agricole), nous fait part du plan de bataille des financiers en cas de victoire de François Hollande aux présidentielles... Et de l’angoisse en cas de montée excessive du Front de Gauche et de lendemains d’élections suivis de mouvements de masse... .
jeudi 12 avril 2012
Crédits Toxiques...Dommages Collatéraux
Emprunts Toxiques ... Crédits Toxiques
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2280&id=34
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2280&id=34
Lutte Ouvrière n°2280 du 13 avril 2012
Partenariat public-privé en
Seine-Saint-Denis : un pont d'or pour les promoteurs Le Conseil général de Seine-Saint-Denis a signé le 5 avril des contrats de
partenariat public-privé avec les groupes Eiffage et Fayat pour la rénovation et
la construction de douze collèges. Le coût total de ce contrat s'élève à
350 millions d'euros, dont 60 % seront financés par le public et 40 %, soit
140 millions, par le privé. Si l'apport principal vient bien du public, les
profits reviendront au secteur privé.
En effet, le principe d'un partenariat public-privé est de laisser le
financement de la construction à un promoteur qui avance une partie du capital,
construit les collèges et loue les bâtiments à l'organisme public -- en
l'occurrence le Conseil général -- pendant une durée fixée, à l'issue de
laquelle ils reviennent à la collectivité. Ainsi le Conseil général devra
s'acquitter auprès de ces deux sociétés d'un loyer de 20 millions d'euros
pendant vingt ans à partir de 2015.
Cela permet au Conseil général dirigé par le PS, aujourd'hui très endetté du fait de crédits toxiques, de ne pas recourir aux banques qui pratiquent des taux d'intérêt onéreux. Mais le prix à payer pour la collectivité est en fait bien plus coûteux : elle devra débourser plus de 400 millions pour un investissement privé de 140 millions. Cela revient à construire à un taux de 9 %, plus élevé encore que les taux bancaires !
De surcroît, les expériences récentes de partenariat public-privé montrent qu'une fois le contrat signé, l'entreprise privée peut se montrer plus que négligente sur la construction comme sur la maintenance des bâtiments. La construction de l'hôpital sud-francilien, réalisée en partenariat-public privé par ce même groupe Eiffage, en est l'exemple : non seulement ce promoteur n'a pas tenu ses délais et a retardé l'ouverture de l'hôpital tout en encaissant les premiers loyers, mais Eiffage a renchéri le coût global de 100 millions d'euros. Quant à la maintenance des collèges, il est probable qu'ils se dégraderont très vite, car ces entreprises privées, avides de profits, ne verront aucun intérêt à rendre en bon état à la collectivité des locaux dont à terme elles ne tireront plus de bénéfices. Profits obligent.
En guise de partenariat, le secteur public sera cette fois encore la vache à lait du privé.
Aline URBAIN
Face aux crédits toxiques et à la raréfaction des crédits disponibles, certains investissements ne pouvant se différer, les collectivités en sont réduites à "expérimenter" d'autres possibilités. Avec plus ou moins de bonheur !
Cela permet au Conseil général dirigé par le PS, aujourd'hui très endetté du fait de crédits toxiques, de ne pas recourir aux banques qui pratiquent des taux d'intérêt onéreux. Mais le prix à payer pour la collectivité est en fait bien plus coûteux : elle devra débourser plus de 400 millions pour un investissement privé de 140 millions. Cela revient à construire à un taux de 9 %, plus élevé encore que les taux bancaires !
De surcroît, les expériences récentes de partenariat public-privé montrent qu'une fois le contrat signé, l'entreprise privée peut se montrer plus que négligente sur la construction comme sur la maintenance des bâtiments. La construction de l'hôpital sud-francilien, réalisée en partenariat-public privé par ce même groupe Eiffage, en est l'exemple : non seulement ce promoteur n'a pas tenu ses délais et a retardé l'ouverture de l'hôpital tout en encaissant les premiers loyers, mais Eiffage a renchéri le coût global de 100 millions d'euros. Quant à la maintenance des collèges, il est probable qu'ils se dégraderont très vite, car ces entreprises privées, avides de profits, ne verront aucun intérêt à rendre en bon état à la collectivité des locaux dont à terme elles ne tireront plus de bénéfices. Profits obligent.
En guise de partenariat, le secteur public sera cette fois encore la vache à lait du privé.
Aline URBAIN
Face aux crédits toxiques et à la raréfaction des crédits disponibles, certains investissements ne pouvant se différer, les collectivités en sont réduites à "expérimenter" d'autres possibilités. Avec plus ou moins de bonheur !
mardi 10 avril 2012
Le Monde : PME cherche banquier civique, désespérément
LE MONDE |
Fabrice Brégier a de la suite dans les idées. A l'automne 2011, le directeur général d'Airbus déplorait, dans ces colonnes, l'attitude "incompréhensible" des banquiers français à l'égard des entreprises sous-traitantes de la filière aéronautique, qui avaient le plus grand mal à trouver des financements pour leur développement. Et il appelait les banques à "reprendre leur rôle et à financer l'activité industrielle", en leur signalant que "la fabrication d'avions n'a rien à voir avec des actifs toxiques"...
Devant la frilosité persistante des banquiers, le groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales, Airbus en tête, a décidé de donner un sérieux coup de main aux PME sous-traitantes de la filière. Non pas en les finançant directement, mais en leur garantissant des commandes fermes à six mois, voire ultérieurement à un an, afin de faciliter leur accès au crédit.
Cette initiative n'est pas anecdotique. Elle est symptomatique, au contraire, d'une situation que l'on peut juger surréaliste. D'un côté, en effet, tous les candidats à l'élection présidentielle, à commencer par Nicolas Sarkozy, François Hollande et François Bayrou, se disent déterminés à engager la bataille de la compétitivité et de la réindustiralisation du pays. Tous considèrent, à raison, comme décisif le financement de ces PME innovantes et performantes qui sont le moteur, par exemple, du dynamisme industriel allemand. Or, dans le même temps, les banques européennes, et les françaises au même titre que les autres, ont été inondées de liquidités par la Banque centrale européenne : 1 000 milliards d'euros de prêts bonifiés, à 1 % de taux d'intérêt, leur ont été accordés en l'espace de quelques mois. Il s'agissait de leur donner les moyens de résister au tsumani financier provoqué par la crise des dettes souveraines de l'été 2011. C'était aussi indispensable qu'urgent pour éviter credit crunch, crise du crédit ou faillites bancaires.
Mais si le pire a été évité, le meilleur est loin d'être atteint : cette injection massive de liquidités n'a pas fait redémarrer les prêts à l'économie réelle. Loin s'en faut, même pour un secteur aussi dynamique et rentable que l'aéronautique. Le volume des crédits a encore ralenti en février dans la zone euro. La panne sèche menace dans de nombreux secteurs, notamment dans l'industrie et le secteur public local, dont les investissements sont pourtant essentiels au retour de la croissance.
En France pourtant, jamais les banques n'ont autant sélectionné les risques, au point de déserter des pans entiers de l'économie, en particulier les PME, très présentes dans la sous-traitance industrielle. Si le rôle des banques est capital lorsque la croissance est là, il devient vital quand elle fait défaut et doit être soutenue.
Leur responsabilité est évidemment de garantir la solidité de leur propre bilan. Mais leur mission première est de financer l'économie réelle, à des taux raisonnables et selon une prise de risque mesurée, grâce notamment à l'argent qui leur a été massivement prêté par la BCE. Y a-t-il un banquier civique dans l'avion
Fabrice Brégier a de la suite dans les idées. A l'automne 2011, le directeur général d'Airbus déplorait, dans ces colonnes, l'attitude "incompréhensible" des banquiers français à l'égard des entreprises sous-traitantes de la filière aéronautique, qui avaient le plus grand mal à trouver des financements pour leur développement. Et il appelait les banques à "reprendre leur rôle et à financer l'activité industrielle", en leur signalant que "la fabrication d'avions n'a rien à voir avec des actifs toxiques"...
Devant la frilosité persistante des banquiers, le groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales, Airbus en tête, a décidé de donner un sérieux coup de main aux PME sous-traitantes de la filière. Non pas en les finançant directement, mais en leur garantissant des commandes fermes à six mois, voire ultérieurement à un an, afin de faciliter leur accès au crédit.
Cette initiative n'est pas anecdotique. Elle est symptomatique, au contraire, d'une situation que l'on peut juger surréaliste. D'un côté, en effet, tous les candidats à l'élection présidentielle, à commencer par Nicolas Sarkozy, François Hollande et François Bayrou, se disent déterminés à engager la bataille de la compétitivité et de la réindustiralisation du pays. Tous considèrent, à raison, comme décisif le financement de ces PME innovantes et performantes qui sont le moteur, par exemple, du dynamisme industriel allemand. Or, dans le même temps, les banques européennes, et les françaises au même titre que les autres, ont été inondées de liquidités par la Banque centrale européenne : 1 000 milliards d'euros de prêts bonifiés, à 1 % de taux d'intérêt, leur ont été accordés en l'espace de quelques mois. Il s'agissait de leur donner les moyens de résister au tsumani financier provoqué par la crise des dettes souveraines de l'été 2011. C'était aussi indispensable qu'urgent pour éviter credit crunch, crise du crédit ou faillites bancaires.
Mais si le pire a été évité, le meilleur est loin d'être atteint : cette injection massive de liquidités n'a pas fait redémarrer les prêts à l'économie réelle. Loin s'en faut, même pour un secteur aussi dynamique et rentable que l'aéronautique. Le volume des crédits a encore ralenti en février dans la zone euro. La panne sèche menace dans de nombreux secteurs, notamment dans l'industrie et le secteur public local, dont les investissements sont pourtant essentiels au retour de la croissance.
En France pourtant, jamais les banques n'ont autant sélectionné les risques, au point de déserter des pans entiers de l'économie, en particulier les PME, très présentes dans la sous-traitance industrielle. Si le rôle des banques est capital lorsque la croissance est là, il devient vital quand elle fait défaut et doit être soutenue.
Leur responsabilité est évidemment de garantir la solidité de leur propre bilan. Mais leur mission première est de financer l'économie réelle, à des taux raisonnables et selon une prise de risque mesurée, grâce notamment à l'argent qui leur a été massivement prêté par la BCE. Y a-t-il un banquier civique dans l'avion
mercredi 4 avril 2012
Les Echos : Le Rhône échelonne ses dépenses non sociales
Emprunts Toxiques ... Crédits Toxiques, conséquences.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201990450177-le-rhone-echelonne-ses-depenses-non-sociales-309379.php
La diminution des crédits pour la voirie, le sport, l'environnement est au menu pour 2012. Le personnel dénonce un manque d'effectifs
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201990450177-le-rhone-echelonne-ses-depenses-non-sociales-309379.php
La diminution des crédits pour la voirie, le sport, l'environnement est au menu pour 2012. Le personnel dénonce un manque d'effectifs
Chahut monstre vendredi après-midi dernier dans la salle du conseil du département du Rhône, où, à l'appel de l'intersyndicale, une bonne centaine d'agents ont fait intrusion dans l'espace réservé au public pour protester contre le manque d'effectifs. « Personnel sacrifié, usagers délaissés. Des promotions », scandaient-ils bruyamment. Si bien que Michel Mercier, président centriste du département du Rhône, a dû reporter à la nuit tombée la séance dédiée au vote du budget prévisionnel 2012, qui ressort à 2,15 milliards d'euros, dont 287 millions pour les investissements. Un volume légèrement supérieur à la moyenne des sept dernières années.
Une gestion rigoureuse
Engagée dans une gestion rigoureuse des moyens humains, l'institution contient à 1,1 % la progression des charges salariales (86,5 millions d'euros). Après quatre années de hausse des effectifs, ces derniers sont stables, voire en très léger recul, depuis deux ans avec 5.598 agents. L'opposition PS fustige le fait que 13 % des agents sont non titulaires, en particulier en catégorie C.
Au chapitre des dépenses, les dépenses de voirie vont baisser de 18 %, à 66,2 millions. Il en va de même pour les interventions qui n'entrent pas dans les compétences obligatoires comme le sport (- 29 %) ou encore l'environnement (- 18 %). Le soutien aux organismes de développement (Aderly et Only Lyon) va également baisser. Le chantier du musée des Confluences, dont l'inauguration est prévue en 2014, fait polémique : l'exécutif table sur un budget de 175 millions d'euros, selon l'exécutif, de 300 voire 400 millions, selon l'opposition.
Dans l'oeil du cyclone, également, les prêts toxiques indexés sur le franc suisse, qui représentaient 67,47 % de l'encours de la dette départementale (448,6 millions) fin 2012. Des négociations avec Dexia ont permis d'obtenir un taux fixe en 2012 pour trois transactions (deux à 4,98 % et une à 4,46 %). Mais, pour Thierry Philip (PS), ce réaménagement ne règle pas le problème à long terme. Ce dernier prône deux options : « Soit on cape définitivement leur taux à 12 %, ce qui serait une bonne affaire, soit on va au procès. »
Dans l'oeil du cyclone, également, les prêts toxiques indexés sur le franc suisse, qui représentaient 67,47 % de l'encours de la dette départementale (448,6 millions) fin 2012. Des négociations avec Dexia ont permis d'obtenir un taux fixe en 2012 pour trois transactions (deux à 4,98 % et une à 4,46 %). Mais, pour Thierry Philip (PS), ce réaménagement ne règle pas le problème à long terme. Ce dernier prône deux options : « Soit on cape définitivement leur taux à 12 %, ce qui serait une bonne affaire, soit on va au procès. »
Marie-Annick Dépagneux, Les Echos
Inscription à :
Articles (Atom)