mercredi 28 mars 2012

Conseil du 27 mars 2012 : Budget 2012

Mon Intervention sur le Budget 2012 :

Budget Primitif 2012

L'intervention de Monsieur le Maire (notamment lors du D.O.B.) vous a permis d'appréhender le schéma directeur du budget soumis à votre vote, et vous avez pu obtenir au cours de la commission du 22 mars toutes les réponses aux questions et interrogations que vous avez exprimées.

Je remercie le DGS Philippe Gabaudan ainsi que Madame Christine Vallier pour leur implication dans l'élaboration de ce budget.
Pour l'intérêt qu'ils ont manifesté à la présentation de ce budget, je veux aussi remercier chacun des membres présents à la commission municipale.

Le budget primitif 2012 de la commune s'équilibre
à :       10 127 624,33 €uros en fonctionnement
et à :     6 798 637,69 €uros en investissement

Je me propose de vous en présenter une lecture par chapitre

SECTION FONCTIONNEMENT 

DEPENSES EN EUROS 
CHAPITRE                           LIBELLE 

 11         Charges à caractère général                               2 017 700,00 

 12         Charges de personnel et frais assimilés             5 046 903,82 

 14         Atténuation de produits                                            7 000,00
 65         Autres charges de gestion courante                      659 300,00 

Total des dépenses de gestion courante                          7 730 903,82 

 66         Charges financières                                              797 500,00
 67         Charges exceptionnelles                                         19 400,00 

Total des dépenses réelles de Fonctionnement              8 547 803,82 

 23          Virement à la section Investissement                 1 331 268,38
 42          Opérations d'ordre de transferts entre sections     248 552,13
 
Total des dépenses d'ordre de Fonctionnement            1 579 820,51
 
Total dépenses de Fonctionnement (sousmis au vote)     10 127 624,33 



SECTION FONCTIONNEMENT
 
RECETTES EN EUROS 
CHAPITRE                     LIBELLE 

 13        Atténuation de charges                                      270 000,00 

 70        Produits des services, du domaine, et ventes     946 000,00
 73        Impôts et taxes                                                5 811 701,00
 
 74        Dotations et participations                              2 562 547,00 

 75        Autres produits de gestion courante                   428 600,00
Total des recettes de gestion courante                     10 018 848,00 

 77         Produits exceptionnels                                        10 000,00 

Total des recettes réelles de Fonctionnement          10 028 848,00
 
 42         Opérations d'ordre de transferts entre sections    98 776,33 

Total des recettes d'ordre de Fonctionnement               98 776,33
 
Total des recettes de Fonctionnement (sousmis au vote)10 127 624,33 

SECTION INVESTISSEMENT 

DEPENSES EN EUROS 
CHAPITRE                    LIBELLE 

 20         Immobilisations incorporelles (hors 204)        119 000,00 

 204       Subventions d'équipement versées                    45 000,00
 21         Immobilisations corporelles                            779 830,00 

 23         Immobilisations en cours                              1 043 900,00

Total des dépenses d'équipement                              1 987 730,00 

 16         Emprunts et dettes assimilées                       2 547 000,00
 26         Participations et créances rattachées                    6 000,00 

Total des dépenses financières                                   2 553 000,00 

Total des dépenses réelles d'Investissement             4 540 730,00 

 40         Opérations d'ordre de transferts entre sections  98 776,33 

Total des dépenses d'ordre d'Investissement               98 776,33 

Total des dépenses d'Investissement (soumis au vote) 4 639 506,33 

Pour mémoire (Hors Vote) 
Restes à réaliser 2011                                                      593 090,07 
Solde d'exécution négatif reporté                                 1 566 041,29 

Total des dépenses d'Investissement cumulées        6 798 637,69 


SECTION INVESTISSEMENT

RECETTES EN EUROS 
CHAPITRE                     LIBELLE 

 13        Subventions d'investissement                             304 000,00
 
 16        Emprunts et dettes assimilées                          2 368 000,00 

Total des recettes d'équipement                                  2 672 000,00 

 10        Dotations, fonds divers et réserves (hors 1068)  170 000,00 

 1068    Excédents de fonctionnement capitalisés         1 420 869,18
 
 24        Produits des cessions d'immobilisations                18 970,00
Total des recettes financières                                       1 609 839,18

Total des recettes réelles d'investissement                  4 281 839,18 

 21        Virement de la section de fonctionnement        1 331 268,38
 40        Opérations d'ordre de transferts entre sections     248 552,13
 
Total des recettes d'ordre d'investissement                  1 579 820,51
 
Total des recettes d'investissement (soumis au vote)        5 861 659,69
 
Pour mémoire (Hors Vote) 
Restes à réaliser 2011                                                           936 978,00 

Total des recettes d'Investissement cumulées               6 798 637,69 

Après la pause opérée en 2009, le budget 2012 poursuit dans la droite ligne du budget 2011 le retour à l'investissement initié par le budget 2010.

Monsieur le Maire a, lors du précédent conseil consacré au D.O.B., listé l'ensemble des investissements envisagés, je n'y reviendrai pas.

Ce budget confirme notre volonté de poursuivre notre action dans la maîtrise des frais de fonctionnement et dans la transparence des comptes.

Si ce budget recours à l'emprunt à hauteur de 868 000 €, celui-ci
ne dépasse pas le capital remboursé sur ce même exercice. Ce budget participe au désendettement que nous avons initié depuis le début de notre mandature.

En 2012 le remboursement du capital de la dette est en totalité couvert par l'Autofinancement Prévisionnel :        1 481 000 €
Pour un remboursement de capital de la dette de : 1 047 000 €

Vous n'avez pas été sans remarquer que le budget qui vous a été présenté, tout comme les budgets 2010 et 2011, ne recourt pas à une augmentation des taux locaux d'imposition.

Les taux communaux d'imposition seront donc maintenus pour 2012 au niveau de 2009.
Soit pour mémoire
taxe d'habitation :                                           taux de 21,36 %
taxe foncière sur les propriétés bâties :          taux de 33,98 %
taxe foncière sur les propriétés non bâties : taux de 185,22 %.

Je tiens à souligner que cette stabilité des taux communaux d'imposition n'est rendue possible que par l'action conjuguée d'une maîtrise des coûts de fonctionnement ainsi que par les résultats de notre négociation avec Dexia afin de limiter le taux d'intérêt applicable à l'emprunt structuré adossé sur le taux de change Euro vs Franc Suisse.

Concernant ce dernier point, je me dois de préciser que l'accord avec Dexia ne vaut que pour 2012 et par conséquent pour 2013 ainsi que pour les 13 années suivantes qui participent de la phase dite « structurée » tout reste à faire.

Si, voilà quelques jours un candidat à la Présidentielle n'avait pour caractériser son action évoqué le mythe de Sisyphe, j'aurais été tenté de l'évoquer ici.

Force est de constater qu'à nos demandes d'un traitement global et intégral des problèmes nés de la conclusion d'emprunts dits toxiques nous n'avons eu à ce jour, que des réponses financièrement inacceptables.

Si ce problème ne peut trouver de solution au niveau communal,
peut être faut-il admettre, que la solution est ailleurs.

- Que c'est aux Politiques en charge des Etats au sein de l'Europe, à la puissance publique de récupérer les prérogatives régaliennes confisquées au fil du temps notamment en matière monétaire.

- Que c'est à ces mêmes Politiques qu'il appartient de décider que la Banque Centrale Européenne n'a pas à prêter aux banques 1000 milliards d'Euros à1% sans même exiger un droit de regard sur l'emploi de ces sommes.

- Que c'est à ces mêmes Politiques de décider que les Etats et les Collectivités Publiques ne se financent plus via le système bancaire.

- Que c'est à ces mêmes Politiques d'exiger des Banques, en contrepartie des aides déjà accordées, qu'elles prennent à leur charge les conséquences financières désastreuses des montages financiers spéculatifs qui n'auraient jamais dû, parce que spéculatifs, être proposés aux collectivités.

J'ai noté avec satisfaction lors du dernier conseil l'évolution, voir même la révolution dans la perception de ce problème par les élus de l'ancienne majorité municipale.

Le 24 février 2011, lors d'une conférence de presse ils affirmaient avoir pleinement été informés, avant signature, de la réalité de ces emprunts et ils entendaient les assumer.
Aujourd'hui, par la voix de Monsieur Desseigne ils réclament l'annulation, non pas seulement des contrats toxiques et le retour à la situation d'avant renégociation, mais l'annulation pure et simple de la dette.
Dans ma naïveté je n'avais pas imaginé cette solution mais je tiens à apporter mon soutien plein et entier à Monsieur Desseigne dans l'action qu'il ne manquera pas d'entreprendre dans cet objectif et dont, je le souhaite, il nous tiendra régulièrement informés des avancées.

Je tiens à préciser que le Budget Primitif qui vous est présenté ne tient pas compte des effets positifs que ne manquera pas d'entraîner le succès de la démarche de Monsieur Desseigne mais que nous aurons toujours la possibilité de les prendre en compte lors d'un Budget Rectificatif.
 

Conseil du 27 mars 2012 : affectation du résultat 2011


"Affectation de résultat

L’approbation des comptes administratifs nous permet de procéder à l’affectation des résultats constatés à l’issue de l’exercice 2011.

Mr le Maire précise que, comme depuis le début de son mandat il propose d’affecter la totalité de l’excédent de fonctionnement en recettes d’investissement et la totalité du déficit d’investissement en dépenses d’investissement.

Le Conseil Municipal, à l’unanimité (abstention de Mmes Bringues, Ameur, Mrs Desseigne, Deau, Bouisson) approuve l’affectation de résultat."


Pourquoi affecter l'excédent  de fonctionnement en recettes d'investissement ?

 Ce choix procède de notre volonté de transparence des comptes.

En effet nous pourrions affecter tout ou partie de l'excédent de l'année N  en fonctionnement
(ce qui était l'usage sous la municipalité Bouisson),
mais cette affectation aurait pour effet de faire apparaître le résultat de fonctionnement de l'année N+1 meilleur que dans la réalité et boosterait de façon artificielle notre capacité d'autofinancement ainsi que différents ratios d'analyse.
Je ressens cette façon d'utiliser les chiffres afin de peindre une situation meilleure que ce qu'elle est vraiment, comme une malhonnêteté intellectuelle, et c'est pour cela et seulement pour cela que j'ai retenu cette affectation du résultat de fonctionnement en investissement.

Je ne m'explique pas l'abstention de certains élus d'opposition lors du vote de ce point.
Peut-être parce qu'ils n'avaient pas eu ou n'auraient pas eu mes scrupules?

mardi 27 mars 2012

Conseil du 27 mars 2012 : Compte administratif

Mon intervention sur le Compte Administratif 2011 :

COMPTE ADMINISTRATIF 2011
Conforme au compte de gestion présenté par le Trésorier comptable de la Commune, le compte administratif qui vous a été remis reflète les conditions d’exécution du budget 2011.


Nous allons être amenés à nous prononcer sur la structure, la forme et la régularité du compte administratif, et à attester de sa
conformité à la réalité de la gestion communale. Il ne s'agit pas ici
d'une approbation politique de cette gestion, néanmoins, avant de
passer au vote, je tiens à souligner quelques points qui me semblent significatifs .


Fiscalité :
En 2011 les taux communaux n'ont pas subi d'augmentation.


Exécution du Budget 2011 : Taux de réalisation :
Dépenses de fonctionnement : 97,62 %
Recettes de fonctionnement : 105,00 %
Dépenses d’investissement : 75,90 %
Recettes d’investissement : 76,55 %

Réalisations de l’exercice :
Section fonctionnement
Dépenses : 8 831 616,96 €
Recettes : 10 252 486,14 €
Laissent apparaître un excédent de : 1 420 869,18 €


Section investissement (dont reports)
Dépenses : 5 543 540,30 €
Recettes : 3 977 499,01 €
Laissent apparaître un déficit de : 1 566 041,29 €


Les Restes à réaliser
(dépenses : 593 090,07, recettes : 936 978,00€)
présentent un exédent de : 343 887,93 €
nous permettent d'afficher un excédent d’exercice de : 198 715,82 €


Remarque :
L'emprunt de 600 000 € prévu au Budget Primitif n'a pas été souscrit.


Capacité d'auto-financement :
(La C. A. F. représente l'excédent de fonctionnement utilisable pour
financer l'investissement (remboursement des dettes -capital de
l'emprunt- et dépenses d'équipement). Elle est calculée par différence
entre les produits réels de fonctionnement (hors produits de cession
d'immobilisation) et les charges réelles.)

En 2011, la C A F réellement imputable à l'exercice est de
1 588 599 € soit inférieure de 132 065 € à la C A F 2010.
Cette baisse était prévisible et je l'avais évoquée lors de ma
présentation du Compte Administratif 2010, elle est essentiellement due à l’augmentation des intérêts de l'emprunt dit « structuré » Euro/CHF, ainsi qu'aux différences de change liées aux emprunts en francs suisse.

Il est à noter que lors de la présentation du précédent Compte
Administratif nous pouvions redouter l'application d'un taux de près de 12% pour l'un des deux emprunts structurés, la négociation nous a heureusement permis de limiter ce taux et par là même ses conséquences négatives.

Trésorerie :
Mise en place depuis début 2009, une gestion dynamique de la
trésorerie nous a permis de réduire en 2011 d'environ 10 000 €
nos frais financiers.

Dette :
Nos investissements ayant été en totalité financés (soit par l'autofinancement, les excédents budgétaires et les subventions),
nous poursuivons notre politique de désendettement.

Si le stock de dette baisse, il n’en demeure pas moins que, compte tenu de la nature structurée des emprunts nés des renégociations d'avant élections, le danger d'une dérive des taux d'intérêts est toujours à redouter et que la situation financière de la commune exige plus que jamais rigueur et vigilance.

mardi 13 mars 2012

Débat d'orientation budgétaire

Conseil Municipal du 06 mars 2012

Extrait de l'intervention de Noël Ségura, Maire de Villeneuve
(la totalité du débat peut être trouvée sur le site officiel de la commune) 


L’exécution du budget 2011


         Le budget 2011 s’est élevé en dépenses à 8,831 M€ pour le fonctionnement et à 5,556 M€ pour la section d’investissement.

             La commune n’a procédé à aucun emprunt nouveau en 2011 et le montant du capital restant dû suite à emprunts continue donc à diminuer. Alors qu’il était de 18,23 M€ en début de mandat, il est désormais de 15,187 M€ soit une baisse de près de 17%. Le stock de dette est désormais de 1690 euros/habitant (calculé sur la base de 8985 hab.). Ce montant est toujours largement supérieur à la dette moyenne des communes de la même strate que Villeneuve (pour mémoire : 877 euros/habitants à fin 2010). 
 
          La commune n’a voté aucune augmentation des taux de fiscalité. Elle n’a pas non plus, comme depuis quatre ans, voté d’augmentation de tarifs des services communaux destinés aux familles tels que les cantines, les garderies, la crèche ou les centres de loisirs.

          Une politique active de recherche de subvention nous a permis d’encaisser plus de 292 000 € de subventions de nos partenaires.

          Les opérations suivantes ont donc pu être réalisées :
la réorganisation de l’accès aux arènes
la création d’une aire de camping-car,
la création d’un terrain d’entrainement en gazon synthétique,
le parking du boulevard des fontaines, 
l’aménagement d’une maison de la solidarité,
l’aménagement d’une première tranche du boulevard Carrière Poissonnière,
la poursuite de la réhabilitation de l’école Jean Jacques Rousseau, 
la mise aux normes « accessibilité » de la mairie et la restructuration de l’accueil.

Sans compter tous les aménagements susceptibles d’améliorer le quotidien des Villeneuvois (sécurisation des cheminements piétons et cyclistes, accessibilité et mise aux normes des bâtiments publics, propreté et embellissement du village, …) et le renforcement du niveau d’équipement des services municipaux.

         Les actions sociales de la commune ont été renforcées par la création d’une maison de la solidarité qui regroupe, dans des locaux enfin adaptés, un relais d’assistantes maternelles, un CCAS aux moyens humains et matériels renforcés, des permanences comme celles de la CAF ou un point écoute parents-enfants et dans les prochains jours des permanences hebdomadaires de l’ensemble des services de l’agence départementale de la solidarité.

Les objectifs 2012

La maîtrise drastique de toutes les charges de fonctionnement reste, comme depuis les premiers jours de notre mandat, une priorité budgétaire absolue afin de pouvoir maîtriser des taux d’impositions déjà très élevés. Mais le budget 2012 devra aussi préserver la capacité d'autofinancement de la Ville pour permettre la poursuite du financement de ses dépenses d'équipement.

    a) les recettes

      1) Les dotations
Les dotations de l’Etat sont donc gelées, sans que l’on sache encore vraiment si ce gel intègrera l’évolution d’une population communale fixée par l’Insee à 8985 habitants au 1er janvier 2009, plaçant ainsi Villeneuve au rang de 4ème commune de l’Agglomération.
2) Les subventions
La recherche de financements auprès des partenaires institutionnels et notamment de l’intercommunalité est toujours indispensable. La réforme territoriale, et notamment dans ses aspects liés à la fin des financements croisés, devra toutefois être appréhendée avec beaucoup d’inquiétudes.
3) Les impôts, taxes et prestations facturées.
Les bases de recettes fiscales devraient évoluer de 2% par l’effet conjugué de leur revalorisation législative et de l’augmentation physique de l’assiette. 
- Compte tenu des évolutions actuelles du marché foncier sur l’ancien, le produit de la taxe additionnelle aux droits de mutation devrait se stabiliser.
- Les taux d’imposition sont à comparer à ceux des communes voisines ou de la strate… et restent toujours les plus élevés.

b) les dépenses

Comme depuis trois ans, les objectifs de gestion seront fixés en retenant des clignotants déterminés en fonction des recettes réelles de fonctionnement (hors produits exceptionnels, travaux en régie, excédent reporté et opérations d’ordre) :
- la masse salariale devra continuer à se situer à un maximum de 50% des recettes réelles de fonctionnement.

- l’objectif d’évolution moyenne des charges à caractère général devra être contenu à un maximum de 2.5% et ce malgré :

- la hausse de la TVA déjà acquise qui passe de 5,5 à 7% pour certains produits (livres scolaires, transport et alimentation des centres de loisirs, achat de spectacles),

- la hausse annoncée par le gouvernement du taux à 19,6%,

- les hausses permanentes des carburants et de l’énergie.

- les besoins très importants liés aux nouvelles normes de sécurité dans les bâtiments et à l’entretien de la voirie

1) La masse salariale :
La conjonction de plusieurs facteurs entraînera de toute façon une hausse mécanique de la masse salariale :

- Le glissement vieillesse/technicité, qui résulte de la progression des agents dans leur grille salariale et qui génèrera une progression estimée à 1,4%

- Le taux patronal de cotisation à l’Ircantec qui passe de 3,41% à 3,53%.

             - Le taux du SMIC horaire qui est passé au 1er janvier à 9,22 euros.

            - Les nouvelles règles relatives à la conclusion de contrats aidés par l’Etat

2) Le poids de la dette
Plus personne ne conteste que la Commune est très endettée et que, qui plus est, son stock de dette est composé a près de 50% de « produits toxiques ». Il est aussi à rappeler qu’en plus de ses prêts « structurés », la commune supporte un stock de dette en Franc Suisse dont la perte de change a couté plus de 34 000€ à la commune en 2011.
Parallèlement, la maitrise de la gestion a conduit à ne recourir à l’emprunt qu’à hauteur de 1,35 M€ en quatre ans. Dans le même temps la commune a diminué son stock de dette de 3,043 M€, améliorant de fait considérablement sa solvabilité.

Le budget 2012 devra dégager un autofinancement qui, ajouté aux reports en section d’investissement des excédents du budget 2011, permettra de poursuivre cette politique de maitrise de l’endettement.

Aussi, compte tenu des capacités de remboursement de la commune, le plafond de l’emprunt 2012 ne devra pas dépasser 90 % du capital remboursé et devra donc être fixé au maximum à la somme de 0,95 M€ en 2012. Il faut ici souligner, dans un contexte financier qui fait que nombre de communes ont des difficultés à accéder au crédit bancaire, que nous avons signé, dés 2010, un contrat avec la caisse d’épargne qui nous permet d’avoir l’assurance d’emprunter cette année dans de très bonnes conditions de taux. C’est là un des éléments de la gestion active de la dette et de la trésorerie que nous avons mis en place en 2009.

Une nouvelle renégociation partielle de la dette sera visée en 2012 si nous observons des opportunités sur les taux à long terme et si nous arrivons à nous sortir dans de bonnes conditions de l’emprunt dit « structuré » résultant de la renégociation opérée en mai 2007. Je ne reviendrais pas sur ce dossier et sur tout ce que nous avons pu dire lors de précédents conseils.

Par ailleurs, une nouvelle renégociation/désensibilisation du prêt renégocié en décembre 2009, ou un SWAP de ce prêt n’est également pas à exclure.

Ces renégociations devront en tout état de cause avoir toujours pour objectif principal une sécurisation du coût final de la dette et non d’en repousser à plus tard son remboursement.

3) Les investissements
L’année 2012 pourra être une année de poursuite d’investissements, suite aux études réalisées en 2011 ou à engager sur ce budget.

Les opérations suivantes peuvent être envisagées (sous réserve de subventionnement par nos partenaires): l’aménagement d’une nouvelle tranche du boulevard Carrière Poissonnière, la restructuration du boulevard des fontaines, la poursuite de la réhabilitation de l’école Jean Jacques Rousseau et le démarrage de celle de l’école Bouissinet, la mise aux normes « accessibilité » et la restructuration du centre Béranger de Frédol, la mise en place de la vidéo-protection, la création de cours de tennis supplémentaires, la création d’un office de tourisme.

Nous continuerons également les aménagements permettant d’améliorer le quotidien des Villeneuvois (sécurisation des cheminements piétons et cyclistes, accessibilité et mise aux normes des bâtiments publics, propreté et embellissement du village), et le renforcement du niveau d’équipement des services municipaux.

       4) L'autofinancement
En 2012, le remboursement du capital de la dette (1,047 M€ hors refinancement) devra être couvert par l’autofinancement, sans adjonction d’excédents reportés ni de produits du FCTVA ou d’amortissements. Cette situation marquera la preuve d’un assainissement réel de la situation financière de la commune car elle se réalisera sans adjonction de produits exceptionnels, de hausse de la pression fiscale ou de modification du plan d’extinction de la dette.

CONCLUSION
Compte tenu de cette situation, sous réserve que les bases fiscales évoluent conformément à nos prévisions et malgré les besoins de financement du budget 2012, nous pourrions ne pas modifier les taux d’imposition.

Il reste toutefois à appréhender une nouvelle fois les effets potentiellement désastreux de nos prêts basés sur l’évolution du Franc Suisse. A ce jour il est difficile de dire quelle sera leur influence sur les besoins de financement des budgets à venir, même si le pilotage de l’Euro semble vouloir être géré par la banque nationale Suisse à 1,2 Franc Suisse. Calculée sur cette base la charge financière supplémentaire annuelle du seul DUAL Euro CHF serait de 367 000€ soit l’équivalent de 8% d’augmentation des impôts communaux !

Il est également à noter qu’au 21 février 2012, la pénalité sur ce prêt était de 5,34 millions d’euros… pour un capital restant dû de 3,4 millions d’euros !

L’équipe municipale peut donc se féliciter de l’action qu’elle mène depuis quatre ans sur ce dossier. Nos interventions auprès de Dexia nous avaient permis de négocier un taux dérogatoire en 2011. Une nouvelle action, en fin 2011 et depuis le début de l’année, nous a permis d’obtenir de Dexia une nouvelle proposition pour l’année 2012. Des décisions fiscales douloureuses pour le contribuable Villeneuvois pourront donc être évitées à l’occasion du bouclage de ce budget !

En tout état de cause nous poursuivrons les méthodes d’action mises en place depuis 2008 :

- Promotion des investissements qui privilégient le développement durable et les économies de coûts de fonctionnement à terme,

- Maitrise de tous les coûts de fonctionnement par différents leviers (redéploiements, mutualisation de services, mutualisation des achats…)

- Gestion en mode projets, pour intégrer l’ensemble des coûts de fonctionnement induits par chaque opération.

Ces méthodes nous permettrons de continuer nos actions d’équipement de la commune, tout en poursuivant nos actions de solidarité au bénéfice de l’ensemble des Villeneuvois.

lundi 12 mars 2012

Auchel, Helvetix, la Voix du Nord.


AUCHEL
Pour renégocier un emprunt toxique, une banque demande à la ville une indemnité de 230 000 €...

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Bethune/actualite/Autour_de_Bethune/Artois_Lys/2012/03/11/article_pour-renegocier-un-emprunt-toxique-une-b.shtml

"Un emprunt dit Helvetix dont le taux variable aurait dû atteindre 18 % en 2012 et 19 % en 2013. La renégociation avec la banque consiste à ramener le prêt au taux fixe de 7,5 % pour une durée de deux ans. La contrepartie pour Auchel : 230 000 E d'indemnités"

Ce qui devrait frapper dans cet article n'est pas le montant de l'indemnité demandée par la banque :
230 000 € est bien peu comparé au 5 340 000 € réclamés à Villeneuve !
Et pour cause !
Il ne s'agit ici que de financer une "pause" de 2 ans (2012, 2013) en ramenant le taux à 7,5% ( soit 2 fois le prix du marché) au lieu des 18 ou 19%. 
Par l'acceptation d'une indemnité forfaitaire.
Mais... il faudra bien financer cette indemnité par l'emprunt.
Ce qui reviendra à capitaliser une partie des intérêts 2012, 2013.
(augmenter la dette d'une partie des intérêts dus : 230 000 € revient à emprunter sur ce qui aurait dû être des charges de Fonctionnement et ... à supporter des intérêts sur cette indemnité)

" Je pense que nous avons fait le bon choix, a défendu le 1er adjoint Philibert Berrier. Nous gagnons 350 000 €."

Comprendre :
Par rapport à 18% en 2012 et 19% en 2013, si l'on considère un taux de 7,5% sur ces 2 années et que l'on tient compte des 230 000 € d'indemnités (en oubliant les intérêts qui seront dûs sur l'emprunt complémentaire destiné à financer cette somme) la commune d'Auchel déboursera 350 000 € de moins, Il est étonnant de considérer une limitation de la dépense comme un gain, ce n'a pas manqué de souligner, avec raison, l'opposition municipale.

Après ces 2 ans... le problème reste entier !

Je n'entends pas ici condamner la décision de la municipalité d'Auchel, mais simplement souligner les extrémités auxquelles sont soumises les communes ayant souscrit des produits toxiques.

mercredi 7 mars 2012

La politique rentre dans la danse des prêts toxiques de la BNP Paribas

Emprunts Toxiques ... Crédits Toxiques

http://www.creditland.fr/actualite-credit/actualite-credit-immobilier/la-politique-rentre-dans-la-danse-des-prets-toxiques-de-la-bnp-paribas_18863.html

Des députés s'émeuvent auprès de François Baroin de la situation des 4 000 particuliers qui avaient souscrit auprès de BNP Paribas Personal Finance un credit immo en francs suisses, remboursable en euros, et qui se retrouvent, pour certains, dans une situation financière très difficile, compte tenu du renchérissement de la devise helvétique.
Nom de code : Helvet Immo. Il s’agit d’un prêt immo souscrit entre mars 2008 et décembre 2009 par des particuliers désireux de financer l'acquisition d'un bien destiné à la location, dans le cadre des dispositifs fiscaux Robien ou Scellier.
Séquence émotion pour le PS
Les quelque 4 000 particuliers qui avaient souscrit un prêt "Helvet Immo" auprès de BNP Paribas Personal Finance se sentent peut-être moins seuls, depuis quelques jours. Dans le Journal Officiel du 28 février 2012, figure une question posée par le député PS François Brottes au ministre de l'Economie, au sujet de ce prêt toxique souscrit à la fin des années 2000 auprès de la filiale de crédit aux particuliers de BNP Paribas.
François Brottes "tient à alerter (François Baroin) sur le désespoir de ces personnes, non averties, victimes de ces prêts immobiliers très spéculatifs", et demande au ministre "s'il compte faire ouvrir une enquête par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), ou encore prendre des mesures à l'encontre de la banque afin qu'elle renégocie les prêts avec ses clients."
Quelques jours plus tôt, c'est le député PS Jean Launay, qui avait demandé à François Baroin "quelles mesures le gouvernement entendait mettre en œuvre pour obliger la banque à renégocier avec ses clients, et quelle initiative réglementaire ou législative pourrait être présentée pour contraindre les banques à ne plus pouvoir proposer ce type d'offres."
Rédigé par Philippine De Maigret pour Creditland.fr.              

BNP Paribas englué dans les prêts toxiques

A me consacrer à dénoncer les effets des crédits dits "toxiques" sur les collectivités j'en étais arrivé à oublier qu'ils avaient été proposés à des particuliers....

http://www.lachaineimmo.tv/actualite-immobilier/bnp-paribas-englue-dans-les-prets-toxiques-3828.html

44 nouvelles plaintes pour « pratique commerciale déloyale et trompeuse » ont été déposées jeudi dernier contre BNP Paribas Personal Finance devant le parquet de Nanterre. Les plaignants dénoncent la souscription de prêts immobiliers dits toxiques entre 2008 et 2009. Selon eux, la banque ne les aurait pas suffisamment mis en garde contre « le caractère risqué de ce prêt immobilier ». Fin 2011, 57 personnes s'étaient déjà plaintes contre l'organisme de crédit pour les mêmes motifs.
Appelés Helvet Immo ces prêts, présentaient des taux d’intérêt variables et attractifs, mais ils étaient indexés sur l’évolution du cours du franc suisse par rapport à l’euro. L’envolée de la monnaie suisse face à l’euro a fait exploser les taux d’intérêt et aujourd’hui plusieurs clients se retrouvent incapables de rembourser leur crédit immobilier.
4000 personnes auraient souscrit ce prêt. De nouvelles plaintes ne sont donc pas à exclure dans les semaines à venir.

Financement - La Chaine Immo - Par Brice Nativel

jeudi 1 mars 2012

Piet Moget





Piet Moget,
Il est de ces peintres dont je rêve d'avoir un tableau.

J'avais juré que l'on ne m'y reprendrait plus...


Mais bon... puisque je me suis aventuré sur un terrain que je voulais éviter, autant aller au bout de mon propos.

D'aucuns font l'amalgame entre la "soit disant dette" et l'embauche d'un Chef de Cabinet, et je me permet ici de leur répondre.

Lors du précédent conseil municipal, j'ai bien aimé l'attitude de Monsieur Bernard Deau qui a simplement dit qu'il jugerait sur pièce si l'action au service de la Commune du chef de Cabinet justifiait la dépense liée à cette embauche, mais tous n'ont pas son pragmatisme.

Je souhaiterai, pour une meilleure analyse, que l'on ne mettre en parallèle que des dépenses similaires, mais puisque cela semble être l'usage...

La faute de gestion liée à la conclusion de prêts structurés par l'ancienne municipalité
(dans les pas de Monsieur Gérard Bouisson)
peut être, à ce jour,
chiffrée à :              5 340 000 € de pénalité pour l'un des prêts
et "seulement" à    1 055 000 € de pénalité pour le second

La différence s'expliquant par le fait que nous avons pu, grâce aux négociations que nous avons entreprises "sécuriser" partiellement un des prêts.

Soit                        6 395 000 € de pénalités réclamés par Dexia afin de revenir à la situation sécurisée d'avant la renégociation de 2007.

Ou... 133 années de coût salarial d'un chef de cabinet !
et sans aucune contrepartie d'un quelconque service travail au bénéfice de la commune.


Bien cordialement,