mardi 26 avril 2011

Budget 2011, Conseil Municipal du 26 avril 2011

SECTION FONCTIONNEMENT
DEPENSES EN EUROS
CHAPITRE LIBELLE
11 Charges à caractère général                                            1 970 400,00
12 Charges de personnel et frais assimilés                         4 981 100,00
14 Atténuation de produits                                                             1 500,00
65 Autres charges de gestion courante                                   640 400,00
Total des dépenses de gestion courante                       7 593 400,00
66 Charges financières                                                              781 727,69
67 Charges exceptionnelles                                                        30 400,00
68 Dotation aux Provisions                                                        351 397,00
Total des dépenses réelles de Fonctionnement           8 756 924,69
23 Virement à la section Investissement                                  715 285,29
42 Opérations d'ordre de transferts entre sections                 245 316,76
Total des dépenses d'ordre de Fonctionnement             960 602,05
Total des dépenses de Fonctionnement                        9 717 526,74
soumis au vote

SECTION FONCTIONNEMENT
RECETTES EN EUROS
CHAPITRE LIBELLE
13 Atténuation de charges                                                        270 000,00
70 Produits des services, du domaine, et ventes                   872 000,00
73 Impôts et taxes                                                                   5 585 972,00
74 Dotations et participations                                               2 478 048,00
75 Autres produits de gestion courante                                   408 600,00
Total des recettes de gestion courante                          9 614 620,00
77 Produits exceptionnels                                                           10 000,00
Total des recettes réelles de Fonctionnement             9 624 620,00
42 Opérations d'ordre de transferts entre sections                  92 906,74
Total des recettes d'ordre de Fonctionnement                 92 906,74
Total des recettes de Fonctionnement                          9 717 526,74
soumis au vote


SECTION INVESTISSEMENT
DEPENSES EN EUROS
CHAPITRE LIBELLE
20 Immobilisations incorporelles (hors 204)                           115 000,00
204 Subventions d'équipement versées                                   25 000,00
21 Immobilisations corporelles                                                 205 000,00
23 Immobilisations en cours                                                  1 775 000,00
Total des dépenses d'équipement                                   2 120 000,00
16 Emprunts et dettes assimilées                                         4 136 701,04
Total des dépenses financières                                        4 136 701,04
Total des dépenses réelles d'Investissement               6 256 701,04
40 Opérations d'ordre de transferts entre sections                  92 906,74
Total des dépenses d'ordre d'Investissement                   92 906,74
Total des dépenses d'investissement                            6 349 607,78
soumis au vote
Pour mémoire (Hors Vote)
Restes à réaliser :                                                                      853 167,96
Total des dépenses d'investissement cumulées        7 202 775,74

SECTION INVESTISSEMENT
RECETTES EN EUROS
CHAPITRE LIBELLE
13 Subventions d'investissement                                           566 700,00
16 Emprunts et dettes assimilées                                       3 733 000,00
Total des recettes d'équipement                                    4 299 700,00
10 Dotations, fonds divers et réserves (hors 1068)              185 000,00
1068 Excédents de fonctionnement capitalisés                1 382 565,93
Total des recettes financières                                         1 567 565,93
Total des recettes réelles d'investissement                5 867 265,93
21 Virement de la section de fonctionnement                       715 285,29
40 Opérations d'ordre de transferts entre sections              245 316,76
Total des recettes d'ordre d'investissement                  960 602,05
Total des recettes d'investissement                              6 827 867,98
soumis au vote
Pour mémoire (Hors Vote)
Restes à réaliser :                                                                    235 300,00
Solde d'exécution positif reporté :                                          139 607,76
Total des recettes d'investissement cumulées          7 202 775,74


Après la pause opérée en 2009, le budget 2011 poursuit le retour à l'investissement initié par le budget 2010.
Nous avons voulu une reprise raisonnée de l'investissement qui ne remette pas en péril l'équilibre financier de la commune et qui n'obère pas notre capacité à nous désendetter.
En 2011 le remboursement du capital de la dette est en quasi totalité (96%) couvert par les effets conjugués de l'autofinancement et du FC TVA.

Auto Financement Prévisionnel    867 695 €
F.C. TVA 2010                               100 000 €
Soit un total de :                          967 695 €
Pour un remboursement de capital de la dette de : 1 003 701 €
Ce budget confirme notre volonté de poursuivre notre action dans la maitrise des frais de fonctionnement et dans la transparence des comptes.
Si ce budget recours à l'emprunt,  à hauteur de 600 000 €, il tient compte des capcités de remboursement de la commune soulignées dans le débat d'orientation budgéraire et ne dépasse pas 60% du capital remboursé.
Dans la continuité des budgets précédents, ce budget exprime par là-même notre volonté renouvelée de désendettement. 
Vous n'avez pas été sans remarquer que le budget qui vous a été présenté,
et ce, malgré une dérive que nous pouvons estimer à ce jour à environ
270 000 € de charges supplémentaires liées aux intérêts des emprunts dits structurés ainsi qu'aux différences de change liées aux emprunts en francs suisse, ce budget, comme le précédent, ne recourt pas à une augmentation des taux locaux d'imposition.
Ceci n'a été rendu possible que par les résultats positifs de notre action dans la maîtrise des frais de fonctionnement. On peut regretter que les sommes ainsi dégagées n'aient pas trouvé de meilleur emploi que l'enrichissement du secteur bancaire.
Les taux d'imposition communaux ne subiront pas d'augmentation et seront maintenus au niveau de 2009
Soit pour mémoire
taxe d'habitation, taux de : 21,36 %
taxe foncière sur les propriétés bâties, taux de : 33,98 %
taxe foncière sur les propriétés non bâties, taux de : 185,22 %.


Le Conseil Municipal, à la majorité moins 5 voix contre (Mmes Bringues, Ameur, Mrs Desseigne, Deau, Bouisson) approuve le budget primitif 2011.

Affectation de résultat

Point 6 du procès verbal du Conseil Municipal du 26 avril 2011

Affectation de résultat

L'approbation du compte administratif par le Conseil Municipal permet de procéder à l’affectation des résultats constatés à l’issue de l’exercice 2010.
Monsieur le Maire propose de reprendre la totalité de l’excédent d’investissement et de l’excédent de fonctionnement constatés lors du budget principal en recettes d’investissement.

Le Conseil Municipal, à l’unanimité (abstention de Mmes Bringues, Ameur, Mrs Desseigne, Deau, Bouisson) procède à l’affectation des résultats.

2010 Compte Administratif, Conseil Municipal du 26 avril 2011


Conforme au compte de gestion présentés par le comptable, le compte administratif reflète les conditions d’exécution du budget 2010.
Les principales informations chiffrées concernant le compte administratif sont décrites ci-après :



FONCTIONNEMENT
INVESTISSEMENT
DEPENSES
8 848 655,36
4 055 217,46 €
RECETTES
10 231 221,29
4 194 825,22 €
EXCEDENT
1 382 565,93
139 607,76 €



Lors du Conseil Municipal du 26 avril 2011 vos élus ont été amenés à se prononcer sur la structure, la forme et la régularité du compte administratif, et à attester de sa conformité à la réalité de la gestion communale.
Il ne s'agissait pas d'une approbation politique de cette gestion. Néanmoins j'ai tenu, avant de passer au vote, à souligner quelques points qui me semblaient significatifs.

Fiscalité :

En 2010 les taux communaux n'ont pas subi d'augmentation.

Exécution du Budget 2010 :

Taux de réalisation :

Dépenses de fonctionnement 91,96 %

Recettes de fonctionnement 106,58 %

Dépenses d’investissement 52,24 %

Pour mémoire : les restes à réaliser se chiffrent à : 617 867,96 € (853 167,96 € - 235 300,00€)

Recettes d’investissement : 55,98 %

Résultat de l’exercice :

Section fonctionnement (dont report)

Dépenses : 8 848 655,36

Recettes : 10 231 221,29

Laissant apparaître un excédent de : 1 382 565.93 €

Section investissement (dont reports)

Dépenses : 4 194 825,22

Recettes : 4 055 217,46

Laissant apparaître un excédent de : 139 607,76 €

Soit un excédent d’exercice de : 1 522 173,69 €




Section investissement, détail des recettes, au compte 1641 (emprunts en €uros), seuls apparaissent : 228 128,43 € correspondant au rapatriement des emprunts souscrits en leur temps par le Sivom du canton de Frontignan pour le compte de Villeneuve, (cette opération ayant fait l'objet, courant 2010, d'une D. M. courant 2010), l'emprunt de 500 000,00 € prévu au budget primitif 2010 n'a pas été souscrit.
Néanmoins l'excédent d'exercice couvre largement l'intégralité des restes à réaliser pour mémoire 617 867,96 €.


La capacité d'auto-financement :

La C. A. F. représente l'excédent de fonctionnement utilisable pour financer l'investissement (remboursement des dettes -capital de l'emprunt- et dépenses d'équipement). Elle est calculée par différence entre les produits réels de fonctionnement (hors produits de cession d'immobilisation) et les charges réelles.

2008 laissait apparaître une C. A. F. de 1 644 996 € mais cet exercice avait été marqué par le reversement au budget principal de 700 000€ provenant du budget Font-Majour ainsi que par une affectation d'une partie de l'excédent 2007 en fonctionnement pour 250 000 €. La C. A. F. se dégageant réellement du budget principal de l'exercice 2008 était donc de 1 644 996 € moins 950 000 € soit : 694 996 €

En 2009, la C. A. F. apparaissait pour 1 283 086 € auquel il convenait de déduire 63 222 € provenant de la clôture du budget annexe Font-Majour. La C. A. F. réellement imputable au budget principal 2009 s'élevait donc à 1 219 864 €

Pour 2010, la C. A. F. apparaît pour 1 720 664 € soit une augmentation de 500 800 € par rapport à 2009.

En 2011 il est à craindre que cette amélioration soit largement amputée par l’augmentation des intérêts contractuels des emprunts dits « structurés » ainsi qu’aux différences de change liées aux prêts en francs suisse.

La trésorerie :

Mise en place depuis début 2010 une gestion dynamique de la trésorerie nous a permis de réduire de près de 19 000 € nos frais financiers.

La dette :

Les investissements étant en totalité financés (soit par l'autofinancement ou les excédents budgétaires), nous pouvons remarquer que la dette de la commune, qui au 01 janvier 2010 s'élevait à : 17 617 921,29 €, figure dans les comptes au 31 décembre 2010 pour : 16 806 846,85 €.

Soit une baisse de : 811 074,44 .

Si le stock de dette baisse, il n’en demeure pas moins que, compte tenu de la structure des emprunts née de renégociations d'avant élections, le désendettement constaté ne se traduit pas par une diminution de l’annuité. A contrario, il est à noter que nous entrons, à partir de cet exercice, dans la zone de turbulence liées aux intérêts des emprunts structurés.


Le Conseil Municipal, à l’unanimité (abstention de Mmes Bringues, Ameur, Mrs Desseigne, Deau, Bouisson) approuve le compte administratif de la commune et ceux de clôture des budgets de l’eau et de Font Majour.

mercredi 20 avril 2011

Eartha Kitt

LE FIGARO.fr, le 19 avril 2011

Prêt toxique: une commune porte plainte

Le maire d'Unieux (Loire) a annoncé mardi le dépôt d'une plainte contre la banque franco-belge Dexia, lui reprochant d'avoir accordé des crédits toxiques à sa commune, proche de Saint-Etienne.

Cette municipalité de 8500 habitants avait contracté en 2007 pour 7 millions d'euros d'emprunts, dont 4 millions se sont révélés toxiques, selon Christophe Faverjon. "La commune était déjà en état de surendettement et j'ai découvert l'existence de ce prêt en 2008 lorsque j'ai été élu maire", a-t-il expliqué à Reuters. Christophe Faverjon dit avoir tenté à plusieurs reprises de renégocier les taux d'intérêt de ces emprunts avec Dexia, mais sans succès.

"Au final, ils nous ont proposé de leur verser 6,47 millions d'euros d'indemnités, en plus des 4 millions, pour revenir à un taux fixe de 3,9% défini au départ et nous ne pouvons plus faire face", ajoute l'élu.

Le maire d'Unieux a donc décidé de porter plainte contre la banque Dexia pour "défaut de conseil" et "contrat léonien"(sic). La commune considère que Dexia n'a pas joué son rôle de conseil aux collectivités et n'a pas alerté Unieux des risques encourus. Elle estime encore avoir manqué d'informations au moment de la signature du contrat.
"Nous espérons avec cette action en justice faire déclarer le contrat comme nul et revenir à un emprunt de 4 millions à un taux fixe de 3,9%", explique Christophe Faverjon.

Selon lui, Unieux est la première commune de France à se retourner judiciairement contre Dexia, après le Conseil général de Seine-Saint-Denis, près de Paris.
Avant elle, Saint-Etienne, l'une des villes de France les plus touchées par le phénomène des "prêts toxiques", avait intenté une action en justice contre la Deutsche Bank et Royal Bank of Scotland, qui avaient octroyé à la ville pour 20 millions d'euros de prêts. L'affaire n'a pas été encore jugée. Le maire de Saint-Etienne, Maurice Vincent, plaide, depuis, pour la création d'une structure nationale de "défaisance" qui serait mise en place par l'Etat et financée par les banques pour sortir les collectivités locales de cette situation.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/04/19/97002-20110419FILWWW00569-pret-toxique-une-commune-porte-plainte.php

Je vous conseille le lien ci dessus, les commentaires à cet article étant pour la plupart judicieux.


P.S. Je n'aurais jamais cru que je pousserai un jour à la lecture du Figaro !

mercredi 13 avril 2011

22 secondes du discours de Nicolas Hulot

Petite phrase,
Cliquez sur la photo.


Grands effets.

Ce court extrait du discours de déclaration de candidature à l'élection présidentielle de Nicolas Hulot est passé grandement inaperçu.
Il me semble essentiel.
Je souhaiterais un engagement aussi clair de l'ensemble des candidats à ...nos suffrages.

En quoi est-il essentiel ?
C'est surement un des seuls moyens, pour les politiques, d'influer réellement sur l'économie.

Pour vous en convaincre, rendez vous au bas de la page et visionnez "l'argent dette 1 et 2" de Paul Grignon.

mercredi 6 avril 2011

La gazette des Communes 4 Avril 2011


A lire l'article sur les risques liés à la structure des emprunts.

Cliquez sur la photo.

vendredi 1 avril 2011

Antisocial

Préfecture

Pour faire suite à la délibération transmise en Préfecture relative au vote du moratoire limitant à 4,64% le taux d'intérêt que nous accepterons de payer, nous, en la personne du Maire de la commune Noël Ségura, avons été contacté par la services préfectoraux.

Il nous a été demandé de revenir sur notre vote, faute de quoi un recours auprès du tribunal administratif était inévitable, en outre, les services préfectoraux ont fait allusion à une proposition de Dexia (?) limitant à 4,50% le taux pour 2011.

Nous n'avons pas eu, à ce jour, une telle proposition. Il est évident que nous ne réclamerions pas 4,64% si on nous proposait 4,50% mais cela n'avait pas eu l'air de choquer outre mesure en Préfecture.

Le Bureau Municipal (composé des élus issus de la majorité municipale) s'est prononcé pour le maintient de notre décision. De plus il à été demandé à Me le Maire de convenir d'un rendez-vous avec les services préfectoraux afin d'éclaircir ce qui ne peux être qu'un mal-entendu (4,50%) et afin d'expliciter notre décision.

Aujourd'hui nous sommes dans l'attente de ce rendez-vous au cours duquel je souhaite pouvoir développer les arguments suivants :

Les crédits structurés trouvent leur origine lors du Conseil Municipal du 20 mars 2007.
Si nous examinons les documents en notre possession notamment le procès verbal de ce conseil, j'ai été amené à m'interroger  sur le rôle des différents intervenants.

Le Conseil Municipal :
Compétence de principe de l’organe délibérant
« L’assemblée décide ainsi du recours à l’emprunt, de son affectation, mais surtout des
conditions financières essentielles du contrat d’emprunt : montant du capital emprunté, type d’emprunt, durée, conditions de taux d’intérêt, modalités d’amortissement, conditions de remboursement normal et anticipé. Ces conditions essentielles s’imposent à l’exécutif local pour la signature d’un contrat d’emprunt. » 
Les Conseillers Municipaux se sont-ils exprimés sur les réelles conditions financières du nouvel emprunts ?
Les Conseillers Municipaux ont-ils été pleinement informés de la nature des emprunts proposés ?
La présentation, telle qu'elle apparaît dans le procès verbal, n'amène-t-elle pas à croire à des emprunts à taux fixe ?


Le Maire
En conséquence de ce qui précéde, le Maire a-il été mandaté pour conclure des prêts tels que décrits dans la délibération transmise au contrôle de légalité ?

Le Trésorier :
Si nous nous référons au pourcentage d'emprunts à risques, le trésorier en charge de la commune a-t-il exercé son rôle de conseil et de contrôle ?
A fin 2007:
Dette Totale:                18 283 279,72 €uros
Dette Dexia:                 13 286 793,10 €uros
Sur dette DEXIA % produits structurés :  67,72%    soit :  8 998 323,41 €
Emprunts en Francs Suisse :                  17,41%    soit :  2 312 794,44 €
( soumis à écart de change )
Soit produits spéculatifs :                       85,13%    soit : 11 311 117,85 €
De plus, pourquoi le Trésorier, fin 2007, a-t-il accepté, sur les annexes du compte administratif, que les crédits structurés apparaissent comme «emprunts à taux fixe sur la durée du contrat»?

La Préfecture :

La délibération transmise en Préfecture pour contrôle de légalité reflète-t-elle la réalité du Procès Verbal du Conseil Municipal du 20 mars 2007 ?
L'exécutif de la collectivité a-t-il bien reçu délégation de compétences de l’assemblée délibérante, pour ce type d'emprunt ?
La délibération, telle qu'elle apparaît dans le procès verbal, fixe t-elle un cadre suffisamment précis ?

Les conditions du contrat répondent-elles au cadre fixé ?
Conformément à la circulaire NOR/LBL/B/03/10032/C du 4 avril 2003 le Préfet a-t-il pu exercer ce contrôle ?

L'état a-t-il pleinement joué son rôle de contrôle en laissant se généraliser ce type de contrat, laissant nombre de collectivités incapables d’appréhender tous les risques encourus, à la merci des organismes bancaires ?

Dexia :

Les collectivités publiques sont-elles autorisées à souscrire des contrats spéculatifs ?
Dans la négative, Dexia, banque des collectivités publiques peut-elle l'ignorer ?
Doit-on considérer que Dexia a failli dans son rôle revendiqué de conseil ?
Dexia, début 2009, décrit dans un document ci-joint sa règle de conduite en matière de crédits structurés.
Notamment :
«les crédits structurés ne sont proposés qu’à certains clients dotés d’équipes capables d’en assurer le suivi»
«Dexia surveille en permanence et limite la part des crédits structurés dans la dette globale de ses clients.»
Dexia respecte-t-elle les règles qu'elle se fixe elle-même ?

A cette occasion je me propose de remettre comme pièces justificatives :

Point 5 : Règlement de la Dette.
Point 4 : Réaménagement partie encours de Dette.

Ainsi que la dernière proposition de Dexia.

J'espère ainsi, à tout le moins, expliciter notre position dans le litige qui
nous oppose à Dexia.

La Gazette des Communes

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Adresse de l'article http://www.lagazettedescommunes.com/60989/%c2%ab-emprunts-toxiques-%c2%bb-linstitut-montaigne-propose-de-les-interdire-aux-collectivites/

FINANCES LOCALES


« Emprunts toxiques » : L’Institut Montaigne propose de les interdire aux collectivités


L'Institut Montaigne propose que les collectivités ne puissent plus souscrire les emprunts dits toxiques liés à des indices hautement volatils, comme la parité yen/dollar, qui peuvent entraîner de fortes hausses des taux d'intérêts. Cette mesure, estime le cercle de réflexion dans une note datée du mois de mars, pourrait contribuer à "une plus grande maîtrise de la dépense locale".


« L’encours de la dette locale serait constitué à environ 15-20% de produits structurés », dits toxiques, soulignent les auteurs de la note, Jean-Luc Boeuf et Eric Dussoubs, maître de conférence à SciencesPo. « Des montages financiers complexes ont permis d’afficher à court terme un endettement particulièrement peu coûteux et une amélioration de l’autofinancement des collectivités. En réalité, ils ont simplement méconnu le prix du temps », ajoutent-ils.
Interdiction de souscrire certains produits – Relevant que les collectivités locales, en tant qu’ »investisseurs non professionnels », ne sont pas équipées pour traiter à égalité avec les banques, la note propose de leur « interdire purement et simplement la souscription de certains produits » ou « de ne les autoriser à souscrire qu’une liste limitative » qui exclurait les produits les plus complexes.
« Si cette solution radicale devait être écartée, la réglementation devrait au moins intervenir sur l’information donnée par l’établissement financier sur le contrat d’emprunt », préconise l’institut.
L’Institut Montaigne ne fait cependant pas référence, dans sa note, à la « charte Gissler » de mai 2009 qui comporte une classification des prêts en fonction de leurs risques, les plus risqués ne devant pas être souscrits par les collectivités. Elle mentionne notamment que les établissements bancaires signataires s’engagent à renoncer à proposer aux collectivités locales « tout produit exposant à des risques sur le capital des produits reposant sur certains indices à risques élevés ».
De même, l’Institut ne fait pas référence à la circulaire du 25 juin 2010, traduction réglementaire de cette charte. En revanche, cette note converge avec les conclusions de la Cour des comptes qui affirmait dans son dernier rapport annuel de février 2010 qu’aucune de ses recommandations concernant les emprunts dits toxiques des collectivités.


Une dizaine d’élus, dont les collectivités sont affectées par ces emprunts toxiques, avaient demandé début mars la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pluraliste afin notamment d’évaluer la responsabilité des banques.
Ils se sont rassemblés au sein d’une association « Acteurs publics contre les emprunts toxiques » et comptent parmi eux le président de Seine-Saint-Denis Claude Bartolone (PS), le député-maire de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) Henri Plagnol (UMP), le maire de Saint-Etienne Maurice Vincent (PS).


Mutualiser la dette locale – L’Institut Montaigne propose deux autres mesures pour maîtriser la dette publique locale : définir son périmètre pour limiter sa hausse en fixant des axes stratégiques prioritaires, et la mutualiser.
« Au même titre que la création de la zone euro a permis d’abaisser le coût d’emprunt moyen pour l’ensemble des États-membres, la mutualisation de la dette locale permettrait d’abaisser le coût de financement moyen des collectivités », écrivent les auteurs de la note.