dimanche 30 septembre 2012

La parole est à la défense (2)


http://my.safaribooksonline.com/book/-/9782744048623/troisi-me-partiedot-halte-aux-clich-s/chunk023_chapter

Emprunts Toxiques ... Crédits Toxiques

Les crédits toxiques aux collectivités locales
Si les banques françaises de réseau n’ont pas dérivé dans leur production de crédits aux particuliers, on les accuse d’avoir piégé des collectivités locales avec des crédits « toxiques ».
Ces crédits sont dits « toxiques » car leurs taux sont variables, et les conditions de variation des taux sont plus ou moins complexes.
Les conditions financières ayant brutalement changé en 2008 avec la crise financière, certaines collectivités locales se sont retrouvées dans des situations financières très compromises.
En effet, les taux d’intérêt annuels de certains de leurs emprunts ont pu dépasser 20 % !
Ce sujet fait régulièrement la une des journaux.
C’est un bon moyen de créer l’événement, en opposant d’un côté la gestion sympathique de nos élus locaux et de l’autre les banquiers perfides.
Les élus locaux utilisent cet argument également pour dénoncer l’impéritie des précédents élus, ou tout simplement pour expliquer les difficultés financières locales.
Les élus menacent souvent de porter plainte contre les banques.
Cette menace, qui ne coûte pas bien cher et ne se concrétise presque jamais, permet de mieux négocier avec les banques, et de montrer à leurs électeurs à quel point ils s’occupent de leurs finances.
 
Le monde des banquiers bisounours.
 
Si l'auteur de cet article a la solution pour que les conséquences de ces errements banco-politiciens ne retombent pas sur le contribuable (qui lui n'y est pour rien) qu'il me fasse signe.
Je suis prêt à tout entendre, et même à céder ma place.

Quant aux recours judiciaires, peut-être faudrait-il voir dans le fait qu'ils sont limités en nombre, que cette procédure oblige la collectivité à pour le moins provisionner l'intérêt contractuel et de fait à le faire supporter au budget c'est à dire au contribuable.
Dans notre cas une augmentation de la part communale des impôts locaux de 12 à 15%.  
C'est peut être pour cela que dans un premier temps nombre d'élus ont choisi la voie de la négociation.

Suite à une disposition prise par le gouvernement Fillon qui a ramené à 5 ans le délai de recours qui précédemment était possible sur toute la durée du contrat de prêt, en Juin 2012, pour tous les contrats  conclus avant  juin 2008, les délais des recours en contentieux tomberont et les banques n'auront plus rien craindre de la Justice.

Gageons alors qu'elles seront moins enclintes à négocier et que Mai 2008 verra une augmentation significatives des plaintes afin d'empécher cette prescription.
 
 

vendredi 28 septembre 2012

Islamophobie ? Vous avez dit islamophobie ?

FRANCE TV Info

http://blog.francetvinfo.fr/elections-americaines-2012/2012/09/12/etats-unis-les-coups-declat-islamophobes-trouvent-leur-public.html

Le pasteur Terry Jones aurait-il trouvé son maître ?
Il y a deux ans, ce religieux extrémiste de Floride avait déjà soulevé une vague d'indignation mondiale et des flambées de violences dans le monde arabe en brûlant des exemplaires du Coran.
Il applaudit aujourd'hui à deux mains l'œuvre très douteuse de Sam Bacile.
Le réalisateur n'est d'ailleurs que la dernière figure en date à émerger de la frange islamophobe de l'extrême-droite américaine.

Ce sentiment anti-islam est attisé par de puissants réseaux : un rapport publié en août 2011 par le think-tank Center for American Progress intitulé "Les fondements du réseau islamophobe aux Etats-Unis" pointe du doigt cinq intellectuels qui contribuent à propager des messages relevant de la "désinformation" sur l'islam, notamment dans la presse conservatrice.
Le rapport estime également que depuis 2001, près de 43 millions de dollars (33 millions d'euros) ont servi à alimenter des campagnes à connotation islamophobe.
Pas étonnant dans ces conditions que Sam Bacile soit parvenu, d'après le Wall Street Journal, à lever 5 millions d'euros pour monter son film.

Une réalisation inepte, des effets spéciaux dignes de Russ Meyer, des acteurs de mauvais soaps, des décors en carton pâte, une idéologie nauséabonde, 5 millions de dollars....
A vomir.
Une insulte... à l'intelligence.
Ne mérite ni colère ni violence seulement le mépris.
Bon courage à ceux qui visionneront ces presque 14 minutes.

jeudi 27 septembre 2012

ADH - Note sur les emprunts toxiques et le recours à l'emprunt


Emprunts Toxiques ... Crédits Toxiques

L'ADH (Association des Directeurs d'Hôpital) vient de diffuser à ses adhérents une note de Sophie BEAUPERE (Institut Gustave ROUSSY de VILLEJUIF)et d'Olivier BOSSARD (Pôle Hospitalier Mutualiste de NANTES) sur la situation actuelle en matière d'emprunts pour les établissements de santé.
Les auteurs définissent la notion d'emprunt toxique et étudient lers possibilités "d'en sortir".
Ils rappellent enfin les dettes des hôpitaux et revisitent les procédures et conditions actuelles de recours à l'emprunt.

suivez le lien

https://docs.google.com/open?id=0B7aW3lqrYJXQSFV4c19Rb1I4d1U

La ville d'Asnières refuse de rembourser ses emprunts toxiques

Emprunts Toxiques ... Crédits Toxiques

La municipalité d'Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) refuse de payer la hausse d'intérêts de l'un de ses emprunts dits "toxiques" à la banque Dexia qui représenterait «un surplus financier de 380 000 euros», a-t-elle indiqué dans un communiqué publié mercredi.

Sébastien Pietrasanta, le député-maire (PS) d'Asnières, a indiqué que la municipalité réglera à l'échéance du 1er octobre les intérêts «sur la base du taux initial de 4,50%».

Selon le communiqué, le taux de cet emprunt contracté par l'ancienne équipe municipale avant mars 2008, est passé à 8,34%. La raison de ce bond tient à l'adossement de ce taux sur la parité entre le dollar et le yen, le billet vert flirtant actuellement avec son plus bas niveau historique.

Dexia crédit local, filiale à 100% de Dexia dédiée au financement des collectivités, détiendrait 83,6% de la dette de la ville qui s'élève aujourd'hui à environ 170 millions d'euros, d'après le communiqué.

Cette décision intervient après le dépôt, fin mai, par M. Pietrasanta, d'une plainte au pénal contre Dexia Crédit local pour «publicité trompeuse et pratique commerciale trompeuse».

En juin, une mairie de l'Isère, soutenue par la chambre régionale des comptes, avait décidé ne plus rembourser les quelques 636.000 euros d'intérêts d'un "emprunt toxique" contracté auprès de la banque Dexia.

Apparue dans le sillage de la crise des crédits hypothécaires, dits subprimes, de 2008, les emprunts toxiques sont, comme dans l'exemple d'Asnières, des prêts dont le taux d'intérêt est adossé à une donnée économique variable, telle que la parité entre deux monnaies. Un montage relativement sûr quand le climat économique est bon mais incapable de résister à une grave crise économique telle que celle que nous vivons actuellement.

En France, les finances de 1800 petites communes sont grevées par ces prêts toxiques, dont la facture totale s'élève à 18 milliards d'euros.

Au coeur de l'affaire, la banque franco-belge Dexia.

Face à ce colosse aux pieds d'argile, les communes se sentent prises au piège et chacune tente de se sortir de ce traquenard à sa manière.

Ainsi, en Loire-Atlantique, la communauté d'agglomération de Saint-Nazaire a lancé une action judiciaire à l'encontre de Dexia.

Pour sa part, la ville de Beauvais (Oise), en bisbille avec le Crédit agricole, a choisi de supprimer les emprunts toxiques des comptes de la commune.

Une action a également été tentée à l'Assemblée nationale, où une proposition de loi pour créer une structure nationale chargée de renégocier les emprunts des collectivités locales avec les banques a été déposée.

samedi 22 septembre 2012

Prêts toxiques : Rabastens fait trembler la banque Dexia



Emprunts Toxiques ... Crédits Toxiques

«Nous allons attendre les propositions de Dexia et ensuite nous aviserons des suites à donner». Alain Brest, le maire de Rabastens est satisfait. Jeudi, au tribunal de Nanterre, la petite commune tarnaise a fait vaciller la banque des collectivités. Le juge des référés a ordonné une médiation pour tenter de trouver une issue amiable au litige qui les oppose au sujet du règlement de deux prêts dits «toxiques» de 2,8 millions d'euros chacun.
Avec une dette par habitant de 2193 euros, la commune tarnaise explose tous les ratios d'endettement. Lorsque la nouvelle majorité menée par Alain Brest est arrivée à la mairie, elle s'est retrouvée face à plus de 10 millions d'encours de la dette, héritage de l'ancienne municipalité. Parmi les 15 emprunts, ces deux emprunts de Dexia représentaient plus de la moitié de la dette et s'étalaient sur 48 ans. Pour la petite commune, c'est la quasi-impossibilité d'investir.
À cette époque, Alain Brest a tenté de renégocier avec Dexia. Peine perdue. Même le médiateur des banques nommé par le gouvernement n'intervient pas. D'où la décision de la commune, en juin, de saisir le juge des référés.
Aussitôt le ton a changé avec Dexia, reconnaît Alain Brest. La banque a multiplié les emprunts dits toxiques auprès des collectivités. Elles sont nombreuses à chercher le moyen de se sortir des risques inhérents à ces produits. Si le tribunal avait demandé la suspension des contrats, Dexia se serai retrouvée en fâcheuse posture. La médiation que Me Christophe Léguevaques, l'avocat de la commune, a obtenue, laisse à la banque une possibilité de s'en sortir. Le médiateur nommé par le tribunal a jusqu'au 19 décembre pour remplir à bien sa mission, avant le renvoi de l'affaire fixé au 10 janvier.D'ici-là, la commune de Rabastens compte sur une révision de ces deux emprunts toxiques pour, à son tour, bénéficier d'un ballon d'oxygène. Sinon…

Prêts toxiques: médiation pour un litige entre une ville du Tarn et Dexia

Prêts toxiques: médiation pour un litige entre une ville du Tarn et Dexia
(©AFP / 20 septembre 2012 16h45)

NANTERRE - Le juge des référés de Nanterre a ordonné jeudi une médiation pour tenter de trouver une issue amiable à un litige qui oppose la commune de Rabastens (Tarn) à la banque Dexia au sujet du règlement de deux prêts dits toxiques, dans une décision consultée par l'AFP.

Saisie en urgence, la justice a désigné deux médiateurs qui devront effectuer leur mission avant le 19 décembre et renvoyé l'affaire au 10 janvier 2013.

Dans son assignation délivrée le 15 juin, la commune de Rabastens (4.900 habitants) avait sollicité la suspension pendant deux ans des effets de ces contrats de prêts dont le montant s'élève au total à environ 5,5 millions d'euros, selon l'avocat de la ville, Me Christophe Lèguevaques.

Cette assignation visait Dexia Crédit local, filiale à 100% de Dexia, dont le siège est situé dans le quartier d'affaires de la Défense, à l'ouest de Paris.

Dans d'autres affaires impliquant Dexia, des villes de France avait choisi de déposer plainte au pénal, à l'instar d'Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) en décembre 2011 et Rosny-sur-Seine (Yvelines) en septembre 2011.

Une précédente plainte, déposée en 2010 par cette dernière commune, avait donné lieu à l'ouverture d'une enquête préliminaire.

En juin, la mairie de Sassenage (Isère), soutenue par la chambre régionale des comptes, avait pour sa part décidé ne plus rembourser les quelques 636.000 euros d'intérêts d'un emprunt toxique contracté auprès de Dexia.

vendredi 14 septembre 2012

Emprunt toxique de Thouaré : délibéré le 15 novembre

 Justice  :  jeudi 13 septembre 2012
 
 
Le tribunal de commerce de Nantes a entendu jeudi après-midi la commune et la banque Dexia qui défend dans cette affaire bien plus que les intérêts d’emprunts contestés par Thouaré-sur-Loire. « Ce contentieux concerne des dizaines de communes et aussi d’autres banques. »
 
Un enjeu estimé entre 19 et 25 milliards d’euros », souligne le maire thouaréen.
 
La ville conteste, depuis 2009, l’obligation de régler les intérêts au-delà du taux de souscription. Elle dénonce plusieurs « fautes » de l’établissement financier. Notamment celle d’avoir failli à « une obligation d’alerter sur les risques ».
 
Le défenseur de la banque parle d’un « devoir d’éclairer mais pas d’alerter » de la part d’un prêteur. Il incite à « se replacer dans les connaissances de 2006 » quant à la situation économique. Avant « la crise économique en Europe ».
 
Par ailleurs, selon Dexia, le tribunal nantais n’aurait pas compétence pour juger cette affaire qu’il verrait plutôt étudiée à Nanterre.
 
Délibéré le 15 novembre.
 
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Emprunt-toxique-de-Thouare-delibere-le-15-novembre-_40771-2112692-pere-pdl_filDMA.Htm

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Crédits Toxiques
 
C'est avec impatience que nous attendons le 15 novembre.
Il est vrai que la remarque des avocats de DEXIA considérant que le seul tribunal compétant en l'affaire serait celui de Nanterre risque de retarder le jugement sur le fond.
Il est étonnant que les avocats de Thouaré n'ai pas intégré ce point (qui est souligné sur les contrats Dexia). Le tribunal Nantais se laissera-t-il manipuler par cet argument qui n'a pour but que de retarder le jugement ?
La réponse le 15 novembre 2012.
 

Maurice Vincent (PS) élu à la tête de l’Association contre les emprunts toxiques

Crédits Toxiques :

Le sénateur-maire de Saint-Etienne (PS) Maurice Vincent a été élu mercredi 12 septembre 2012 président de l'Association des collectivités contre les emprunts toxiques à la place du socialiste Claude Bartolone, qui préside depuis juin l'Assemblée nationale.


Par A. l'AFP
Publié le 12/09/2012    
Le sénateur-maire de Saint-Etienne (PS) Maurice Vincent a été élu mercredi 12 septembre 2012 président de l'Association des collectivités contre les emprunts toxiques à la place du socialiste Claude Bartolone, qui préside depuis juin l'Assemblée nationale.


Pour sa part, M. Bartolone vient de renoncer à la présidence du conseil général de Seine-Saint-Denis, qu’il exerçait depuis mars 2008. A ce titre, il avait dénoncé les emprunts toxiques placés par les banques auprès des collectivités, les qualifiant de « dérive du capitalisme financier ».
70 membres -
 L’Association des collectivités contre les emprunts toxiques compte 70 membres, « mais elle est ouverte à toutes les associations concernées », a déclaré M. Vincent à l’AFP.
Selon lui, 1 000 institutions, collectivités ou établissements publics, comme les hôpitaux, sont concernées par les emprunts « à risques importants » qui totalisent 19 milliards d’euros.
La facture à payer pour en sortir est comprise entre 10 et 15 milliards d’euros, a-t-il estimé.

Mettre en place une solution mutualisée -
M. Vincent a souligné « l’urgence de la situation », « les emprunts toxiques allant entrer dans leur phase dangereuse ». « Cela nous incite à une action forte pour trouver une solution », a-t-il poursuivi.
Il a souligné « une volonté commune de mener d’un côté des actions individuelles, en particulier devant la justice », et de l’autre d’imaginer « une sortie de crise globale ».

« Pour ma part, je vais préconiser la mise en place d’une solution mutualisée car plusieurs centaines de collectivités ne pourront pas assumer l’effort financier demandé », a-t-il dit.
Dans ce contexte, il a annoncé qu’il allait demander à rencontrer très rapidement les principaux ministres concernés par le dossier.
                                                                    .....

Lors de cette réunion Villeneuve les Maguelone, en temps que Membre Fondateur, était représenté par Messieurs Noël Ségura (qui assure une des vice-présidence) , Philippe Gabaudan le D.G.S. de notre commune et par moi-même.
Outre le remplacement de Monsieur Claude Bartolone par Monsieur Maurice Vincent cette réunion nous a permis d'entendre s'exprimer sur leurs expériences propres face aux crédits toxiques notamment : le Premier vice-président du Conseil Général de l'Ain, les Maires d'Unieux et de Saussenage ainsi que Monsieur Maurice Vincent Sénateur Maire de Saint-Etienne.
De plus des interventions par des Avocats spécialisés nous ont indiqué les différentes pistes à suivre, les fautes à ne pas commettre, et leur vision sur les actions engagées.
"L'avenir" de Dexia a été aussi évoqué.
Ces rencontres sont aussi l'occasion de tisser des liens relationnels, ce que notre Maire, Noël Ségura s'est appliqué a faire, notamment avec Monsieur Claude Bartolone et de son plus proche collaborateur, de Messieurs Christophe Faverjon Maire d'Unieux, Christophe Greffet, premier vice-président du conseil général de l’Ain et de Monsieur Maurice Vincent Sénateur Maire de Saint-Etienne.
Je suis persuadé que les enseignements de cette journée nous seront profitable dans la gestion de nos emprunts toxiques et éclaireront les décisions que nous allons être amenés à prendre.
Cette réunion ne manquera pas d'être évoquée dans le Conseil Municipal du 17 Septembre .




 

mardi 4 septembre 2012

Circulaire NOR : IOC B 1207888C du 22 mars 2012

La Circulaire NOR : IOC B 1207888C du 22 mars 2012, étant de toute évidence difficile d'accés...
vous la trouverez sur ce lien.

https://docs.google.com/open?id=0B7aW3lqrYJXQV1hReDI5TGN4b3c