dimanche 27 avril 2014

Emprunts toxiques: comment l'Etat veut désamorcer une bombe de 17 milliards

http://www.bfmtv.com/economie/emprunts-toxiques-letat-veut-desamorcer-une-bombe-17-milliards-762813.html

Emprunts toxiques: comment l'Etat veut désamorcer une bombe de 17 milliards

Pour tenter de régler le dossier sulfureux des "prêts toxiques" accordés par les banques, dont Dexia, aux collectivités locales, le gouvernement va faire voter une loi dans les prochaines semaines. Encore faudra-t-il que le Conseil constitutionnel donne son feu vert.

C'est une bombe que l'Etat veut à tout prix éviter de voir exploser : les "emprunts toxiques" contractés par les collectivités locales. Mercredi 23 avril, le ministre des Finances, Michel Sapin a, dans ce sens, présenté, lors du Conseil des ministres, un projet de loi visant à légaliser les contrats passés sur ces prêts et préserver ainsi les finances publiques.
Car l'étude d'impact de ce projet de loi révèle que l'Etat encours actuellement un risque financier de 17 milliards d'euros lié à ce dossier, dont 9 milliards "se matérialiseraient dès la fin 2014/2015". Or le gouvernement ne peut se permettre de faire face à une telle ardoise au moment où il veut dégager 18 milliards d'euros d'économies à l'horizon 2017 sur son propre budget.

La faille juridique qui menace l'Etat

Explication: en février 2013 le tribunal de grande instance de Nanterre a donné raison à la Seine-Saint Denis qui contestait la validité du contrat d'un de ces emprunts toxiquespassé avec la banque Dexia. La raison: à aucun moment les documents ne mentionnaient le TEG (taux effectif global) du prêt alors qu'il s'agit d'une obligation légale.
La justice avait alors décidé de remplacer le taux du prêt contracté par la Seine Saint-Denis au taux légal en vigueur, soit 0,04%, autrement dit quasiment rien. Dans une autre décision de justice, le 7 mars dernier, le même TGI de Nanterre relevait une autre faille juridique: l'absence de communication du "taux de période" qui sert à calculer les intérêts. Là encore, le plaignant, à savoir la commune de Saint-Maur des Fossés, avait obtenu que le taux du contrat soit remplacé par le taux légal.
Dès lors, l'Etat veut éviter la profusion de ces recours. Car in fine, c'est bien lui qui met la main à la poche. La multiplication de ces victoires judicaires pour les collectivités locales oblige, en effet, les banques qui ont accordé ces prêts toxiques à passer de lourdes pertes comptables. Et nombre de ces emprunts concernent Dexia et la SFIL( Société de Financement Local), sociétés dans lesquels l'Etat détient respectivement 44 et 75% du capital.

Obtenir l'aval du Conseil constitutionnel

Bercy souligne que si l'Etat devait régler l'intégralité de ces 17 milliards d'euros, l'économie serait menacée. Car pour, compenser cette perte financière, le gouvernement serait contraint de prendre des mesures d'économies drastiques.

L'exécutif avait déjà pris une première mesure pour valider les contrats de ces emprunts structurés, mesure qui était contenue dans un article du budget 2014. Mais le Conseil constitutionnel avait, en décembre dernier, censuré cette mesure de validation au motif que son champ d'application était trop large. Le gouvernement a donc revu sa copie en retenant cette fois un "périmètre plus ciblé". Il espère ainsi obtenir l'aval des Sages de la rue Montpensier.
Mais même dans ce dernier cas de figure, l'Etat ne serait pas totalement à l'abri. L'étude d'impact souligne que les mesures prises par l'exécutif continueraient de laisser peser un risque potentiel total de 4,7 milliards d'euros, à raison de 2,2 milliards pour la SFIL et 2,5 milliards d'euros pour Dexia. Le dossier n'a pas fini de préoccuper Bercy.

vendredi 25 avril 2014

Emprunts toxiques : l'Etat veut se défaire d'une bombe de 17 milliards

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203460885559-emprunts-toxiques-l-etat-veut-se-defaire-d-une-bombe-de-17-milliards-666851.php



Emprunts toxiques : l'Etat veut se défaire d'une bombe de 17 milliards

Par Sharon Wajsbrot | 25/04/2014 |
La facture des prêts toxiques pourrait s'avérer extrêmement salée pour l'Etat. En effet, ces prêts aux collectivités locales souscrits auprès des banques de la place pourraient peser à hauteur de 17 milliards d'euros dans les comptes publics, comme le révèle l'étude d'impact du projet de loi de sécurisation des contrats de prêts structurés, présenté mercredi en Conseil des ministres (« Les Echos » du 23 avril). Soit 10 milliards d'euros pour couvrir les risques financiers directs encourus par Dexia et par la SFIL (Société de Financement Local), créée l'an dernier pour reprendre le flambeau de Dexia, et qui a récupéré la majeure partie de ses prêts. Et, en outre, environ 7 milliards d'euros pour couvrir les risques indirects. Une bombe à retardement qui pourrait grever les comptes de l'Etat à hauteur de 9 milliards d'euros dès cette année.
En cause, principalement, le risque de recours judiciaires encourus par Dexia et la SFIL, tous deux en mauvaise posture, suite à une décision de tribunal de Nanterre de février 2013 (voir ci-dessous). Dépositaires de la majorité des emprunts toxiques souscrits par les collectivités locales, elles risquent en effet d'accuser le coup de procédures judiciaires extrêmement coûteuses en l'absence de la loi de sécurisation, qui doit valider rétroactivement les contrats de prêts qui ne faisaient pas mention du taux effectif global. «  Dans l'hypothèse où l'ensemble des contentieux potentiels devraient être provisionnés à 100 %, les provisions cumulées de SFIL et Dexia atteindraient 10,6 milliards d'euros, dont 7,5 milliards d'euros pour SFIL et 3,1 milliards d'euros pour Dexia », estime l'étude d'impact.
Et de fait, cette charge ne pourrait pas être supportée par ces deux banques. Pour la SFIL, qui dispose de 1,5 milliard d'euros de fonds propres, la marge de manoeuvre est en effet bien mince. « Ces obligations de provisionnement se traduiraient à leur tour par des obligations de recapitalisation, et ce, sans doute dès 2014 », prévient l'étude. L'Etat, en tant qu'actionnaire majoritaire de cette nouvelle banque des collectivités locales, dont il détient 75 %, au côté de la Caisse des Dépôts et de La Banque Postale, devrait alors débourser de 2 à 7 milliards d'euros pour combler les pertes et ainsi couvrir les risques dits « indirects ». Cette recapitalisation « devrait être notifiée à la Commission européenne, qui  imposerait certainement, compte tenu du montant en jeu, la mise en extinction de SFIL ». Pour Dexia, l'impact est un peu moindre, soit 3 milliards d'euros pour une nouvelle recapitalisation.

Une loi « plus ciblée »

Voilà de quoi renforcer la pression sur les sages du Conseil constitutionnel, qui ont déjà retoqué en décembre dernier une première loi de validation des contrats de prêts réalisés aux collectivités locales (voir ci-dessous). Pour mettre toutes les chances de son côté, le gouvernement a opté cette fois-ci pour un projet de loi « plus ciblé »s'adressant à une typologie de contrats de prêts plus restreinte. Un nouveau périmètre qui neutralise la majorité des risques, mais qui laisse encore planer une charge éventuelle de 2,2 milliards d'euros pour la SFIL et de 2,5 milliards d'euros pour Dexia pour des contentieux en cours. Mais surtout en prévisions d'éventuels recours sur prêts non structurés, dont la probabilité d'occurrence paraît faible, selon l'étude.

À noter
Le projet de loi sera étudié en séance au Sénat le 13 mai.(2014)

Louis Chedid

Emprunts toxiques : la loi de validation fait son retour



http://www.maire-info.com/article.asp?param=17186&PARAM2=PLUS

Edition du 24 Avril 2014
Emprunts toxiques : la loi de validation fait son retour
Alors que la SFIL apparait toujours plus vulnérable à une action en justice des collectivités dans le dossier des emprunts toxiques, le gouvernement a présenté hier un nouveau texte de loi chargé de prévenir de nouvelles défaites judiciaires en « sécurisant » rétroactivement les contrats de prêts toxiques.
Michel Sapin, le nouveau ministre des Finances et des Comptes publics, a ainsi présenté en Conseil des ministres un projet de loi « relatif à la sécurisation des contrats de prêts structurés souscrits par les personnes morales de droit public », quelques mois après que le Conseil constitutionnel a annulé une disposition analogue de la loi de finances pour 2014 (lire Maire info du 2 janvier).
Rappelons que l’article 92 de cette loi incluait une mesure de validation des contrats de prêts et des documents assimilés qui ne porteraient pas mention ou feraient figurer un taux effectif global (TEG), qui donne une indication du coût total de l’emprunt, erroné. L’absence de TEG sur un fax de confirmation préalable à la signature du contrat avait permis au conseil général de Seine-Saint-Denis d’obtenir une victoire partielle sur Dexia, en annulant le taux d’intérêt élevé de prêts toxiques pour le remplacer par le taux légal (0,04 % en 2014, lire Maire info du 11 février 2013). Plus récemment, le département a remporté une nouvelle victoire, pour un motif similaire, sur la banque Depfa (lire Maire info du 27 mars).
Le gouvernement avait déjà annoncé son intention de faire une loi pour prévenir le risque financier pour l’Etat, actionnaire majoritaire de la Caffil, qui a hérité d’une grande part du portefeuille toxique de Dexia (8,4 milliards d’euros). Elle est «
*nécessaire pour limiter les conséquences de la crise des emprunts structurés et donc son impact pour les contribuables », précise la communication de Michel Sapin.
Mais le nouveau texte présenté par le ministre, pas encore rendu public, devra tenir compte d’une autre victoire récemment remportée par la ville de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) sur Dexia et la Caffil : dans cette affaire, ce n’est pas l’absence de TEG qui a joué, mais l’absence d’éléments nécessaires au calcul du TEG sur un document postérieur, concluant le prêt (lire Maire info du 11 mars).
Michel Sapin a également annoncé que les hôpitaux, concernés comme les collectivités par les emprunts toxiques, bénéficieront d’une enveloppe de 100 millions d’euros au maximum pour « faciliter leur sortie de ces prêts ». Les collectivités, elles, pourront faire appel au fonds de soutien créé par la loi de finances pour 2014, dont le décret d’application est toujours en préparation (lire Maire info du 12 mars).

Commentaire non autorisé :

*"nécessaire pour limiter les conséquences de la crise des emprunts structurés et donc son impact pour les contribuables " 

Michel SAPIN semble parler du contribuable national, quant au contribuable local... cela est du ressort des collectivités locales ! 
La solidarité nationales semble rejoindre... les oubliettes.

Au maximun 100 millions d'euros annuel pendant 15 ans quand le risque est évalué entre 15 à 20 milliards d'euros, telle est la hauteur de la prise de conscience des gouvernements successifs de Monsieur Hollande, le gouvernement de Monsieur Sarkozy, lui avait préféré fermer les yeux.

Un borgne a remplacé un aveugle, c'est indéniablement un progrès !
Mais est-ce un progrès suffisant ?

jeudi 24 avril 2014

Emprunts toxiques : le Conseil des ministres entérine un projet de loi

http://www.boursorama.com/actualites/emprunts-toxiques-le-conseil-des-ministres-enterine-un-projet-de-loi-c72cc413bacfaaa70499dcd2f73f5041

L'affaire des emprunts toxiques concerne quelque 1.500 collectivités ou organismes publics (hôpitaux, habitat social, notamment) et a généré au moins 300 contentieux, dont 200 à 250 auprès de Dexia et de la Sfil (Société de financement local) ( AFP/Archives / Pierre Verdy)

Emprunts toxiques : le Conseil des ministres entérine un projet de loi


Le Conseil des ministres a examiné mercredi un projet de loi sur les emprunts toxiques, consacrant la création d'un fonds de soutien aux collectivités locales et "un dispositif d'accompagnement des hôpitaux les plus exposés", selon le compte-rendu du Conseil.
Evoquant "la fameuse histoire des emprunts toxiques que les collectivités, voire les hôpitaux, ont pu contracter", le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a expliqué que l'exécutif était "obligé de prendre des décisions législatives pour aider ceux qui sont aujourd'hui en difficulté".
Ces "prêts structurés", a-t-il ironisé devant la presse lors de son compte-rendu du Conseil, "ne portent pas forcément bien leur nom parce que c'est plutôt déstructurant".
L'affaire des emprunts toxiques concerne quelque 1.500 collectivités ou organismes publics (hôpitaux, habitat social, notamment). Elle a généré au moins 300 contentieux, dont 200 à 250 auprès de Dexia et de la Sfil (Société de financement local). Le stock de dettes est évalué à 14 milliards d'euros, selon l'association Acteurs publics contre les emprunts toxiques (APCET).
Le projet de loi sur la "sécurisation des contrats de prêts structurés souscrits par les personnes morales de droit public" a pour objectif "d'apporter une solution pérenne et globale" à ce problème.
Ce projet entérine le fonds de soutien créé fin 2012 pour faciliter les renégociations des collectivités locales avec leurs banques qui doit être abondé à hauteur de 100 millions d'euros par an pendant 15 ans, abondé pour moitié par l'Etat et pour moitié par les banques.
Quant au dispositif en faveur "des hôpitaux les plus exposés", il prendra "la forme d'aides nationales" pour un montant total de 100 millions d'euros.

Une loi sur les emprunts toxiques dans les collectivités

https://fr.news.yahoo.com/une-loi-sur-les-emprunts-toxiques-dans-les-115920327.html

Une loi sur les emprunts toxiques dans les collectivités

PARIS (Reuters)
Un projet de loi destiné à prévenir les emprunts "toxiques" contractés en France notamment par des collectivités locales et des établissements publics de santé lourdement endettés a été présenté mercredi en conseil des ministres.
"C'est un projet de loi pour aider ceux qui ont été victimes de ces emprunts toxiques, pour les sortir d'une situation difficile", a dit le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.
Le dispositif comprend un système d'aides nationales, pouvant atteindre 100 millions d'euros, visant à favoriser la sortie de prêts des établissements concernés.
Un fonds de soutien initialement doté de 50 millions d'euros a été créé fin 2012 pour faciliter les renégociations des collectivités locales avec leurs banques. La loi de finances pour 2014 a créé un fonds pérenne abondé à hauteur de 100 millions d'euros par an pendant 15 ans.
Selon le compte rendu du conseil des ministres, les banques contribueront au fonds de soutien pour les collectivités et au dispositif pour les hôpitaux.
(Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse)

http://finances.orange.fr/actualites/infos-economiques/le-conseil-des-ministres-presente-une-loi-sur-les-emprunts-toxiques-dans-les-collectivites-newsweb-finances_CNT0000001Tquo.html
Le conseil des ministres présente une loi sur les emprunts toxiques dans les collectivités.

Le dispositif comprend un système d'aides nationales pouvant atteindre jusqu'à 100 millions d'euros...
Le gouvernement a présenté mercredi en conseil des ministres un projet de loi destiné à prévenir les emprunts "toxiques" contractés en France notamment par des collectivités locales et des établissements publics de santé lourdement endettés.
Fonds pérenne
L'exécutif rappelle qu'un fonds de soutien, doté de 50 millions d'euros, avait été créé fin 2012 pour faciliter les renégociations des collectivités locales avec leurs banques. "Pour apporter des réponses plus structurelles, la loi de finances pour 2014 a créé un fonds pérenne, abondé à hauteur de 100 millions d'euros par an pendant 15 ans", peut-on lire dans le document mis en ligne sur le site de Matignon.
Les banques en soutien
Pour les hôpitaux qui avaient eux aussi eu recours à ces emprunts, le projet de loi propose des aides nationales, dont le montant pourra aller jusqu'à 100 millions d'euros. "Les banques contribueront au fonds de soutien pour les collectivités et au dispositif pour les hôpitaux", détaille le compte-rendu du conseil des ministres.

samedi 19 avril 2014

Hans Richter - La traversée du siècle -

Villeneuve les Maguelone : Conseil Municipal du 14 avril 2014

Compte-rendu, Extraits : 

Composition des Commissions :

Le Conseil Municipal, à l’unanimité, désigne comme titulaires 
à la commission Développement local : 
Patrick Poitevin, Jean Paul Huberman, Denis Lloria, Olivier Nogues, Florence Leneuf, Patricia Jacquey, Serge Desseigne et Abdelhak Harraga.

Dans un souci de représentativité de l’ensemble des élus, Monsieur le Maire propose que la liste majoritaire abandonne un siège dans la commission Administration Générale (qui traite des questions de finances) et ce uniquement afin que toutes les sensibilités puissent de fait participer à cette commission.
Le Conseil Municipal, à l’unanimité, désigne comme titulaires 
à la commission Administration Générale : 
Danielle Mares, Pierre Semat, Jean Marie Legouge, Gerard Aubry, Annie Cregut, Frédéric Carquet, Stéphanie Brants, Serge Desseigne et Jean Ruiz.

Le Conseil Municipal, à l’unanimité, désigne comme titulaires 
à la commission Vie Sociale : 
Danielle Mares, Gisele Guillimin, Annie Cregut, Pascale Rivalliere, Baptiste Menage, Patricia Jacquey, Jean Yves Crépin, Françoise Garcia et Stéphanie Brants.

Le Conseil Municipal, à l’unanimité, désigne comme titulaires
à la commission Art de Vivre : 
Virginie Ferrara Martos, Pascal Filippi, Pierre Semat, Vanessa Keusch, Jean Marie Legouge, Chantal Clarac, Claudine Fernandez, Yvan Bouisson et Françoise Garcia.

Le Conseil Municipal, à l’unanimité, désigne comme titulaires 
à la commission d’appel d’offres : 
Pierre Semat, Olivier Nogues, Patrick Poitevin, Jean Paul Huberman, Abdelhak Harraga.
Suppléants : 
Jean Marie Legouge, Gérard Aubry, Vanessa Keusch, Annie Crégut et Serge Desseigne.

Le Conseil Municipal, à l’unanimité, désigne comme titulaires 
à la commission de délégation des services publics : 
Pierre Semat, Olivier Nogues, Patrick Poitevin, Frédéric Carquet et Françoise Garcia.
Suppléants : 
Jean Marie Legouge, Gérard Aubry, Vanessa Keusch, Pascale Rivallière et Yvan Bouisson.

Le Conseil Municipal, à l’unanimité, désigne comme titulaires 
à la Commission administrative du Centre Communal d’Action Sociale 
Danielle Mares, Gisele Guillimin, Chantal Clarac, Florence Donatien Garnica, Denis Lloria et Françoise Garcia.


Comité technique paritaire
Le Conseil Municipal, à l’unanimité, décide de fixer à 10 le nombre des représentants au CTP. 
(5 pour le conseil municipal et 5 pour le personnel).

vendredi 18 avril 2014

Emprunts toxiques : nouveau revers judiciaire pour Dexia et la Caffil



http://www.maire-info.com/article.asp?param=17024&PARAM2=PLUS
Edition du 11 Mars 2014


Emprunts toxiques : nouveau revers judiciaire pour Dexia et la Caffil

C’est le deuxième acte de la bataille judiciaire entre les banques et les collectivités qui vient de se jouer : vendredi 7 mars, le tribunal de grande instance de Nanterre a condamné Dexia crédit local et la Caisse française de financement local (Caffil) à remplacer par le taux d’intérêt légal, quasiment nul cette année, le taux originel d’un prêt contracté par la commune de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne).
Selon Henri Plagnol, maire de Saint-Maur, ce jugement entraînerait pour ce seul emprunt, d’un montant de 10 millions d’euros, une « économie potentielle de 600 000 euros par an » ; il a bon espoir qu’il puisse s’appliquer également à la quinzaine d'emprunts du même type contractés auprès de la banque.
Cette fois-ci, la raison invoquée par le TGI de Nanterre n’est pas l’absence du taux effectif global (TEG), indicateur du coût total du crédit exprimé en taux annuel, sur le fax de confirmation du prêt. Le tribunal a en effet jugé que ce motif était prescrit. En revanche, il a donné raison à la commune qui mettait en cause l’absence d’éléments nécessaires au calcul du TEG sur un document postérieur, concluant le prêt.
Après l’affaire du conseil général de Seine-Saint-Denis contre Dexia (lire Maire info du 11 février 2013), c’est la deuxième fois que la justice donne – partiellement – raison à une collectivité dans le dossier des emprunts toxiques. Ce qui ne devrait que renforcer la détermination du gouvernement à trouver un dispositif de « validation » a posteriori de tous les contrats d’où le TEG était absent – motif de la « victoire » de la Seine-Saint-Denis –, et peut-être à présent des contrats au TEG incomplet, comme dans le cas de Saint-Maur.
Rappelons que cette mesure de validation avait été adoptée dans la loi de finances pour 2014 avant d’être censurée par le Conseil constitutionnel (lire Maire info du 2 janvier).
Le risque pour les finances de l’Etat se chiffre en effet en milliards d’euros : via la Caffil, filiale de la Société de financement local (Sfil) dont il est lui-même actionnaire majoritaire, il a hérité de 8,4 milliards d’euros d’encours d’emprunts toxiques contractés par des collectivités (lire Maire info du 14 janvier).

Pour notre commune, une bonne raison d'espérer !

jeudi 10 avril 2014

Villeneuve les Maguelone : Conseil Municipal du 5 avril 2014

Election de Monsieur le Maire de Villeneuve les Maguelone :

Monsieur Patrick POITEVIN propose la candidature de Monsieur Noël SEGURA.

Monsieur Yvan BOUISSON propose la candidature de Monsieur Serge DESSEIGNE.

Le dépouillement du vote donne les résultats suivants :
  • Nombre de bulletins remis : 29
  • Nombre de bulletins blancs : 1
  • Nombre de suffrages exprimés : 28
  • Majorité absolue : 15
Ont obtenu :

Monsieur Noël SEGURA :            23 voix
Monsieur Serge DESSEIGNE :            5 voix

Monsieur Noël SEGURA est proclamé Maire et immédiatement installé dans ses fonctions.

Monsieur le Maire propose une liste de huit adjoints :

1er adjoint Patrick Poitevin
2eme adjointe Danielle Mares
3eme adjoint Pascal Filippi
4eme adjointe Vanessa Keusch
5eme adjoint Pierre Sémat
6eme adjointe Annie Crégut
7eme adjoint Jean Paul Huberman
8eme adjointe Gisèle Guillimin

Monsieur le Maire demande s’il y a d’autres candidats.
Il n’y a pas d’autre candidat, il peut donc être procédé au vote.

Monsieur le Maire proclame le résultat qui est le suivant : 
23 voix pour
  6 abstentions, 
et appelle chacun des adjoints pour leur remettre leur écharpe.

Les adjoints prennent rang dans l’ordre de la liste proposée, tels qu’ils figureront sur la liste de proclamation.

A partir de cet instant et pour la suite du mandat à venir, l’ordre du tableau est déterminé par comme suit :

Monsieur Noël SEGURA Maire

Monsieur Patrick POITEVIN 1er adjoint
Madame Danielle MARES 2ème adjoint
Monsieur Pascal FILIPPI 3ème adjoint
Madame Vanessa KEUSCH 4ème adjoint
Monsieur Pierre SEMAT 5ème adjoint
Madame Annie CREGUT 6ème adjoint
Monsieur Jean Paul HUBERMAN 7ème adjoint
Madame Gisèle GUILLIMIN 8ème adjoint

Monsieur Jean-Marie LEGOUGE conseiller
Mme Claudine FERNANDEZ conseillère
Monsieur Gérard AUBRY conseiller
Madame Chantal CLARAC conseillère
Madame Florence LENEUF conseillère
Monsieur Denis LLORIA conseiller
Madame Patricia JACQUEY conseillère
Madame Pascale RIVALIERE conseillère
Madame Florence DONATIEN-GARNICA conseillère
Monsieur Jean-Yves CREPIN conseiller
Monsieur Oliver NOGUES conseiller
Monsieur Frédéric CARQUET conseiller
Madame Virginie FERRARA-MARTOS conseiller
Monsieur Baptiste MENAGE conseiller

Monsieur Serge DESSEIGNE conseiller
Monsieur Abdelhak HARRAGA conseiller
Madame Françoise GARCIA conseillère
Monsieur Yvan BOUISSON conseiller
Madame Stéphanie BRANTS conseillère

Monsieur Jean RUIZ conseiller

Extrait, en rapport avec ce qui précède, de l'intervention de Noël Ségura Maire de Villeneuve Les Maguelone

"j’ai reconduit dans leurs fonctions Danièle MARES pour la solidarité, les ressources humaines et la petite enfance et Gisèle GUILLIMIN pour les séniors, l’Ehpad et les PMR.


Pour la jeunesse j’ai fait confiance à Pascale RIVALIERE qui sera aidée par Baptiste MENAGE notre plus jeune élu. 

Pour le logement Florence DONATIEN GARNICA,
pour la communication ce sera Vanessa KEUSCH, 

le tourisme et le patrimoine Virginie FERRARA MARTOS,
la gestion du foncier et de la plage Jean Paul HUBERMAN,

pour la culture et le sport Pascal FILIPPI

les finances et le développement artistique à Pierre SEMAT

les quartiers et le Villeneuve au quotidien seront suivis par Jean Marie LEGOUGE et Claudine FERNANDEZ

 aux affaires scolaires Annie CREGUT,

 les grands travaux Olivier NOGUES

le commerce les PME et marchés à Denis LLORIA

le cadre de vie, l’environnement et les transports à Gérard AUBRY

l’état civil, les élections et le funéraire à Patricia JACQUEY.
Sans oublier Patrick POITEVIN qui outre sa fonction de 1er adjoint aura une large délégation regroupant l’aménagement du territoire, la lutte contre les inondations et les cérémonies.

Avec Chantal CLARAC nous représenterons notre commune au conseil de l’Agglomération"



mercredi 9 avril 2014

La pionnière des crédits toxiques quitte JP Morgan

https://www.lenouveleconomiste.fr/financial-times/la-pionniere-des-credits-toxiques-quitte-jp-morgan-22240/


Tom Braithwaite, FT – Blythe Masters, pionnière des dérivés de crédit, et l’une des femmes les plus connues de Wall street, démissionne de chez JP Morgan Chase après 27 ans de carrière


Blythe Masters

La célèbre Blythe Masters, 45 ans, a été une pionnière du développement des dérivés de crédits dans les années 90. A l’époque, on l’encensait pour avoir créé un brillant instrument financier de contrôle des risques. Plus tard, après la crise, elle a été clouée au pilori, cette fois-ci comme l’architecte d’une ‘arme de destruction massive’.
Son départ a été annoncé dans un mémo interne par Jamie Dimon, directeur exécutif, et Daniel Pinto, dirigeant de la banque
Blythe Masters, le visage des crédits toxiques .

samedi 5 avril 2014

Le manquement à l’obligation de conseil des banques sanctionné

http://www.courrierdesmaires.fr/33727/emprunts-toxiques-le-manquement-a-lobligation-de-conseil-des-banques-sanctionne/


Emprunts toxiques : 

le manquement à l’obligation de conseil des banques sanctionné


Dans sa décision du 28 janvier 2014, le tribunal de grande instance de Paris souligne le manquement de la banque RBS à ses obligations d’information, à l'égard de Lille métropole communauté urbaine. Mais elle n’exonère pas la collectivité territoriale de toute responsabilité dans cette affaire d'emprunts "toxiques".

Analyse de jurisprudence, par Bernard Poujade, avocat au barreau de Paris — Le Courrier des maires a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article publié dans son n°277, de mars 2014
Par un jugement très médiatisé du 28 janvier 2014 « EPCI Lille métropole communauté urbaine (LMCU) c/ The Royal Bank of Scotland PLC (RBS) », le TGI de Paris a jugé que la banque RBS a manqué à son obligation d’information lors de la conclusion des trois contrats d’échange de taux, et à son obligation de conseil lors de la conclusion d’un swap (1). Avant-dire droit sur l’évaluation du préjudice de LMCU, et sur le surplus des demandes des parties, il invite les parties à se prononcer sur une médiation judiciaire.
Le feuilleton des emprunts toxiques est loin d’être terminé. Mais il s’agit de la première décision relevant des manquements aux obligations de conseil et d’information d’un établissement bancaire. Elle est assez nuancée et montre que les collectivités territoriales, les plus grandes en particulier, n’étaient pas totalement dépourvues face aux banques, comme on veut le faire croire parfois. D’autant qu’elles ont mené des politiques actives de gestion de leur dette.
Les contrats ne sont pas annulés, la résolution judiciaire est rejetée. Mais le tribunal estime qu’un préjudice est né du fait des manquements aux obligations de conseil et d’information. Sagement, les juges ont invité les parties à négocier avant de statuer sur ce point. Il n’est pas exclu que la banque fasse appel. D’autres décisions sont attendues. Elles ne manqueront pas d’enrichir le débat sur la gestion de la dette locale.

Les circonstances du litige

LMCU a conclu des contrats de prêt auprès d’établissements bancaires avec des taux susceptibles de varier. Désirant couvrir les risques de taux sur ces emprunts, l’EPCI a conclu avec la société RBS entre les mois de juin et septembre 2007 trois contrats d’échange de taux (swaps). LMCU a souhaité, après la crise financière de l’automne 2008, réduire son exposition au risque, et des négociations entre les parties ont permis le réaménagement de certains contrats, mais non celui des trois swaps litigieux.
L’EPCI a assigné RBS devant le TGI de Paris afin d’obtenir, à titre principal, l’annulation des contrats de swaps, à titre subsidiaire, leur résiliation judiciaire et, en tout état de cause, l’allocation de dommages-intérêts.

Le rejet de la demande d’annulation pour dol et erreur

LMCU n’établit pas avoir été trompée par son cocontractant, ni avoir commis une erreur déterminante sur la substance des contrats d’échange de taux. L’existence d’un dol et d’une erreur à raison des conditions financières de la négociation n’est pas davantage démontrée, de même qu’à propos des conditions juridiques de cette dernière.

L’absence de violation des articles L5215-19 et L.5214-23 du CGCT et la capacité non contestable de LMCU

Des motifs d’intérêt général ont présidé à la conclusion des contrats, adossés et dimensionnés sur des contrats de dette précisément identifiés, l’objectif étant de réduire le taux finalement à la charge de la collectivité. Aucune ressource illicite n’est procurée par les swaps.

La violation de la circulaire du 15 septembre 1992

Ce texte sans valeur normative n’a en tout état de cause pas été méconnu par LMCU qui a, lui-même, dans la convention-cadre applicable aux contrats litigieux, affirmé que chaque transaction ne contrevenait pas à ses dispositions.

Sur la cause illicite

L’article 6 du Code civil dispose qu’on ne peut pas déroger, par des conventions particulières, aux lois qui intéressent l’ordre public et les bonnes mœurs. Mais en l’espèce, ni la cause, ni l’objet des contrats ne sont illicites.

La demande de résolution judiciaire

Le contrat peut être résolu judiciairement en cas d’inexécution d’une obligation contractuelle. Les manquements aux devoirs d’information, de conseil et de mise en garde invoqués ou la mauvaise foi sont des manquements à des obligations précontractuelles, qui ne peuvent donc avoir pour conséquence la résolution de ces contrats.

Les manquements allégués aux devoirs d’information, de conseil et de mise en garde

Il résulte du dossier que la souscription des produits s’est bien accompagnée de conseils, et que la société RBS était débitrice, envers LMCU, d’une obligation de conseil. L’EPCI étant un opérateur averti, la banque n’était pas tenue de lui délivrer, en sus de l’information et du conseil, une mise en garde spécifique. Mais elle n’a pas communiqué la valorisation des swaps à la date de leur conclusion. Elle a donc manqué à son obligation d’information. Le devoir de conseil l’obligeait à proposer des produits adaptés à la situation de l’EPCI. Elle ne l’a pas fait pour l’un des swaps.

Le préjudice

Il consiste dans la chance qu’a perdue LMCU de conclure des contrats d’échange de taux à de meilleures conditions, si elle avait été mieux informée, et, pour le swap n° 1, mieux conseillée. Il y a lieu en conséquence, avant de dire le droit sur l’évaluation du préjudice, d’inviter les parties, en application de l’article 131-1 du Code de procédure civile, à donner leur avis sur l’organisation d’une mesure de médiation judiciaire.
Note 01:
'Contrat de swap : contrat qui consiste à échanger un taux d’intérêt (par exemple, taux variable contre taux fixe), une devise (par exemple, dollar contre euro) pour une durée convenue à l’avance. Un contrat swap est une technique d’ingénierie financière consistant le plus souvent dans les collectivités locales en un échange de taux d’intérêt. 

mercredi 2 avril 2014

Saint-Etienne/ Maurice Vincent incompris !

http://www.liberation.fr/politiques/2014/03/31/saint-etienne-retourne-dans-le-giron-ump_991841
Libération

Saint-Etienne retourne dans le giron UMP
Sa bataille contre les emprunts toxiques aura-t-elle coûté sa réélection à Maurice Vincent ? 
En 2008, le socialiste avait ravi la ville de Saint-Etienne à la droite par accident, grâce au maintien au second tour des candidats UMP et Modem. 
Hier soir, la liste du candidat UMP Gaël Perdriau a obtenu 47,5% des voix, contre 40,5% à celle de gauche (PS-PCF-PRG-Modem), conduite par le maire sortant, et 11,8% à la liste FN de Gabriel de Peyrecave. Les voix des électeurs du FN, qui avait recueilli 18,3% des suffrages au premier tour, se seraient en partie reportées sur l’UMP. 

Pour Maurice Vincent, la sanction est rude.

Des efforts du socialiste pour sortir la ville de la spirale d’une dette héritée de son prédécesseur UMP, la droite a fait un argument de campagne pour dénoncer le bilan du maire sortant. 
«Plutôt que de valoriser le potentiel et les atouts de Saint-Etienne, Maurice Vincent a focalisé sur les sujets de dénigrement, assurait Perdriau avant le premier tour. Il a fait des emprunts structurés, qu’il appelle toxiques, l’alpha et l’oméga de sa politique. Et n’a parlé que de cela pendant six ans.»
L’état-major parisien de l’UMP avait fait de Saint-Etienne l’une des villes à reconquérir. 
Jean-François Copé, François Fillon, Bruno Le Maire, Laurent Wauquiez, Hervé Morin y ont défilé, certains plusieurs fois, pour soutenir Perdriau. Pour ce second tour, l’abstention a été moins importante qu’au premier. Ce rebond n’a pas profité à la gauche.
Catherine COROLLER  31 mars 2014
Commentaire
Maurice Vincent, pourfendeur des emprunts toxiques hérités de son prédécesseur, n'a pas réussi à tirer parti de sa victoire contre Deutsche Bank et de la réduction importante de la dette risquée détenue par la ville. 
Son action à la tête de l'association "Acteurs Publics Contre les Emprunts Toxiques (A.P.C.E.T) n'a à l'évidence pas été comprise par nombre de Stéfanois.
Ses adversaires ont fait mine de considérer sa détermination dans ce combat comme preuve d'un désintérêt envers la gestion de Saint-Etienne.
Malgré les résultats obtenus, plusieurs millions d'euros resteront dans les caisses stéfanoises, résultats qui ne pourrons qu'avoir une influence positive sur les budgets à venir, Maurice Vincent a été sanctionné.
Pour l'avoir cotoyé lors de réunions de l'A P C E T, j'ai pu juger de sa détermination au service de sa commune, de son efficacité au sein d'une association regroupant des collectivités de tous bords, je lui signifie ici à titre personnel un sincère message d'encouragement.

Pierre Sémat
Adjoint délégué aux Finances 2008 -2014
Villeneuve les Maguelone