http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201990450177-le-rhone-echelonne-ses-depenses-non-sociales-309379.php
La diminution des crédits pour la voirie, le sport, l'environnement est au menu pour 2012. Le personnel dénonce un manque d'effectifs
Chahut monstre vendredi après-midi dernier dans la salle du conseil du département du Rhône, où, à l'appel de l'intersyndicale, une bonne centaine d'agents ont fait intrusion dans l'espace réservé au public pour protester contre le manque d'effectifs. « Personnel sacrifié, usagers délaissés. Des promotions », scandaient-ils bruyamment. Si bien que Michel Mercier, président centriste du département du Rhône, a dû reporter à la nuit tombée la séance dédiée au vote du budget prévisionnel 2012, qui ressort à 2,15 milliards d'euros, dont 287 millions pour les investissements. Un volume légèrement supérieur à la moyenne des sept dernières années.
Une gestion rigoureuse
Engagée dans une gestion rigoureuse des moyens humains, l'institution contient à 1,1 % la progression des charges salariales (86,5 millions d'euros). Après quatre années de hausse des effectifs, ces derniers sont stables, voire en très léger recul, depuis deux ans avec 5.598 agents. L'opposition PS fustige le fait que 13 % des agents sont non titulaires, en particulier en catégorie C.
Au chapitre des dépenses, les dépenses de voirie vont baisser de 18 %, à 66,2 millions. Il en va de même pour les interventions qui n'entrent pas dans les compétences obligatoires comme le sport (- 29 %) ou encore l'environnement (- 18 %). Le soutien aux organismes de développement (Aderly et Only Lyon) va également baisser. Le chantier du musée des Confluences, dont l'inauguration est prévue en 2014, fait polémique : l'exécutif table sur un budget de 175 millions d'euros, selon l'exécutif, de 300 voire 400 millions, selon l'opposition.
Dans l'oeil du cyclone, également, les prêts toxiques indexés sur le franc suisse, qui représentaient 67,47 % de l'encours de la dette départementale (448,6 millions) fin 2012. Des négociations avec Dexia ont permis d'obtenir un taux fixe en 2012 pour trois transactions (deux à 4,98 % et une à 4,46 %). Mais, pour Thierry Philip (PS), ce réaménagement ne règle pas le problème à long terme. Ce dernier prône deux options : « Soit on cape définitivement leur taux à 12 %, ce qui serait une bonne affaire, soit on va au procès. »
Dans l'oeil du cyclone, également, les prêts toxiques indexés sur le franc suisse, qui représentaient 67,47 % de l'encours de la dette départementale (448,6 millions) fin 2012. Des négociations avec Dexia ont permis d'obtenir un taux fixe en 2012 pour trois transactions (deux à 4,98 % et une à 4,46 %). Mais, pour Thierry Philip (PS), ce réaménagement ne règle pas le problème à long terme. Ce dernier prône deux options : « Soit on cape définitivement leur taux à 12 %, ce qui serait une bonne affaire, soit on va au procès. »
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