vendredi 28 février 2014

Villeneuve les Maguelone : Indicateur de la gestion des finances communales

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Réunion Publique du 27 février 2014 (2)

Continuons ensemble pour Villeneuve

Un résumé de mon commentaire sur la présentation :


Pour mon intervention j'ai reçu des tas de conseils
sois court, oublie la technique, vulgarise
Concernant les finances plus facile à dire qu'à faire...

Pour piquer votre curiosité et susciter votre intérêt je vous ferai remarquer que la dette villeneuvoise a explosé entre 2000 et 2007 et que dans le même temps les taux communaux d'imposition sont passés de 13% à plus de 21% (+ de 50% de hausse!).
Certains ne semblent pas considérer qu'il y ait un quelconque lien.

Etonnant non ?

2008 dette


A cette date la dette figurant dans les comptes de la
commune s'élevait à : + de 18 millions d'€uros en réalité si on inclue l'emprunt dans les comptes du SIVOM de Frontignan et celui induit par les investissement lancés en 2007 non financées la dette potentielle était de près de 20 millions d'€uros.

Soit plus de 3 fois la moyenne des villes de même importance.

Mais un endettement n'est rien si le potentiel fiscal est en
rapport, malheureusement le potentiel fiscal villeneuvois
culmine à 500 € par habitant à rapprocher de la moyenne
des villes de même importance : 800 €

Soit si je résume
Endettement de 3 fois supérieur à moyenne de la strate
ainsi qu'un potentiel fiscal de seulement 60% cette même
moyenne.

En outre, les Villeneuvois bénéficient de taux d'imposition
communaux parmi les plus hauts du département, la marge
de manoeuvre en matière d'imposition est par conséquent
fort restreinte.


2008 Composition de la dette :

Elle comprend notamment :

+ de 60% de produits à risques dont 9 millions d'€uros
de produits structurés communément appelés« emprunts toxiques
tous souscrits auprès de Dexia crédit local.


Qu'est-ce qu'un prêt structuré
dit « toxique » ?

Un prêt toxique est un prêt généralement en 3 phases dont, pour la phase structurée, la plus longue, le taux d'intérêt est fonction de rapports (ici taux de change) qui sont aléatoires, spéculatifs signifiés qu'à posteriori et qui donc ne peuvent être connus lors de la signature du contrat.


Pour en revenir à nos emprunts :

- Une première phase de 3 ans à taux fixe un peu moins de 4%
- Puis d'une phase « à risque » de 17 ans assise
pour le 1er sur le rapport de change euro/franc suisse
pour le 2ème sur des rapports de taux zone euro/livre anglaise
- Et une 3ème phase anecdotique en fin de contrat de 2 ans à
taux fixe.

Prenons l'exemple de l'emprunt assis sur le rapport Euro/
franc suisse
Le contrat de prêt, pour la phase structurée, détermine
- Une date, le 11 mai, pour constater un rapport de change.
- Et un seuil, 1,44, en deçà duquel le taux varie dans notre cas sans qu'un plafond n'ait été déterminé.

Un exemple, certes extrême mais réel :
si un 11 mai voyait se reproduire le rapport de change du 10
Août 2011, le taux annuel de l'emprunt serait de 23,84%

A ce jour, le gouvernement helvétique ayant décidé de
soutenir l'Euro et de ne pas accepter que la barre des 1,20
soit franchie, si cette position est tenue, le taux ne devrait
pas excéder 13,93%.


La simple application de ce taux, 13,93% se traduirait
mathématiquement par une augmentation de notre fiscalité
communale de 7 à 8%. Je vous laisse calculer la hausse induite par un taux d’intérêt de 23,84%.

Qu'elle a été notre action :

Elus en 2008, suite à l'audit des comptes de la commune, la dangerosité de ce type d'emprunt nous ayant été révélée.

Nous avons, dès 2008, interrogé Dexia.

La seule réponse que nous avons obtenue était que pour l'heure,
les risques n'étaient pas avérés (circulez rien à voir).

D'autres organismes bancaires contactés ont certes reconnu
la dangerosité de ce type de prêt mais nous ont fait
comprendre qu'ils avaient déjà fort à faire avec leurs
propres clients.

En 2009, nous avons donc multiplié nos demandes envers
Dexia.
Nous avons pu obtenir que le prêt Fix GBP soit, sans
rallongement de la durée d'amortissement ni pénalité,
ramené en zone euro, passant de 6 à 3 sur l'échelle de risque
dite de «Gissler». Si dans sa configuration initiale ce prêt aurait vu son taux d'intérêt exploser aujourd'hui sa dangerosité, pour l'instant est circonscrite.

Concernant le prêt Euro/CHF, malgré notre insistance,
aucune proposition de ce type ne nous a été faite.

Nous n'avons été destinataires que de propositions de sortie qui pour un capital restant dû de 3,5 millions d'euros, exigeait une
pénalité de sortie de + de 5 millions d'euros.


Négociation

Je passerai sur les détails de notre négociation avec Dexia pour en venir aux résultats
Concernant le prêt Euro/CHF, sans contrepartie d'aucune sorte, allongement de la durée ou paiement de soulte nous avons pu obtenir successivement de Dexia pour les échéances 2011, 2012, 2013 l'application d'un taux de 5,50% en lieu et place des 11 à 14 % contractuels.
Soit une non dépense de près d'un million d'€uros.

Mais Dexia a laissé place à la SFIL dans la gestion de nos contrats.
La SFIL a signifié son refus de négocier, devant une telle attitude il ne nous restait plus qu'à saisir les tribunaux compétents, ce que nous avons fait.

Nos arguments : notamment
Défaut de conseil
TEG absent
Abus de faiblesse

Nous attendons un premier avis pour mai juin de cette année ;
Je parle de premier avis car quelque soit le résultat je ne doute pas d'une demande en appel.


Réunion Publique du 27 février 2014 (1)



Continuons ensemble pour Villeneuve

Présentation Finances
Retouvez

ici

La présentation

jeudi 27 février 2014

Communiqué : Acteurs Publics Contre les Emprunts Toxiques

http://www.empruntstoxiques.fr/IMG/pdf/cp_2014_02_20_apcet_v2-2.pdf

Acteurs Publics Contre les Emprunts Toxiques 
attend la publication rapide du décret relatif au fonds de soutien

Deux mois après le vote de la loi de finances, l’Association attend la publication du décret d’application : les collectivités doivent savoir à quelle échéance elles sont susceptibles d’être aidées par le fonds. 

Faute d’une publication rapide, les 100 millions d’euros de l’année 2014 pourraient ne pas être débloqués avec novembre ou décembre voir même n’être que partiellement consommés cette année.

Concernant le contenu du décret, la préoccupation principale d’APCET est la mise en œuvre d’un mécanisme de transparence ou de mise en concurrence pour interdire un gonflement artificiel des soultes (Indemnités de remboursement anticipées) par les établissements bancaires et éviter que, in fine, le bénéfice du fonds soit absorbé par les établissements bancaires ou leurs contreparties financières.

Par ailleurs, une gestion souple du fonds est indispensable, ce qui implique d’autoriser diverses utilisations du fonds et pas uniquement un nouvel emprunt sur la totalité de la soulte : subventionnement des taux d’intérêt et gel provisoire des coupons, dilution du taux d’intérêt dans d’autres emprunts, etc. 

L’association demande également l’éligibilité au fonds des collectivités qui auraient signé des accords transactionnels début 2014 avant la publication du décret avec un établissement bancaire, ce qui aura un effet direct sur les négociations en cours ou suspendues. 

L'association est convaincue que ce fonds est outil utile qui, s’il est attractif, permettra de faire disparaître une partie significative des risques qui pèsent sur l’Etat comme sur les collectivités. 

Elle rappelle son opposition à toute nouvelle tentative de loi de validation rétroactive, dont ni la constitutionnalité ni l’utilité réelle ne sont établis. 
Contact Presse
Marjorie Aubert – 06 86 28 36 38

mercredi 26 février 2014

Fonds de soutien « emprunts toxiques » : « l’Etat est-il prêt à mettre en place rapidement un dispositif attractif ? »

http://www.lagazettedescommunes.com/222638/fonds-de-soutien-emprunts-toxiques-letat-est-il-pret-a-mettre-en-place-rapidement-un-dispositif-attractif/

Fonds de soutien « emprunts toxiques » : « l’Etat est-il prêt à mettre en place rapidement un dispositif attractif ? »

David Kupecek
David Kupecek
Pour la gazette.fr

Le Conseil constitutionnel a annulé le 29 décembre 2013 
la disposition de la loi de finances pour 2014 qui validait
rétroactivement les illégalités touchant au TEG 
des emprunts et aurait privé les collectivités de recours 
contre les emprunts dits toxiques pour ce motif.
Les juristes avaient mis en garde sur l’inconstitutionnalité de cette disposition trop large. On sait en outre que d’autres motifs justifient les demandes d’annulation de ces prêts : manœuvres dolosives destinées à vendre des produits spéculatifs à l’insu des souscripteurs, défaut de conseil.
Prenons l’exemple d’une commune de plus de 100 000 habitants parmi bien d’autres dans cette situation. Un seul emprunt hors charte Gissler grève son encours représentant moins de 14 % de celui-ci. Le taux d’intérêt des trois premières échéances reste maîtrisé, mais il pourrait se dégrader. Elle tient à sécuriser sa situation, avant tout par la négociation.
Elle doit finalement se résoudre à assigner la banque à l’été 2013 parce que le prêteur propose une sécurisation au prix d’une pénalité rédhibitoire, supérieure au capital restant dû. Celle-ci révélant en elle-même le niveau de risque spéculatif sous-jacent à l’emprunt.
Payer la pénalité serait revenu à payer au prix fort la volatilité et donc assumer à coup sûr le risque maximum estimé par le marché à l’instant « t ». Et aurait abouti à alourdir la dette.
L’annulation de cette disposition du PLF est protectrice des droits. Elle est aussi protectrice de la séparation des pouvoirs, surtout quand l’initiative de la disposition vient du principal détenteur du capital de la banque et touche des contentieux en cours.
Tout a été dit par la Cour des comptes et divers ouvrages sur la dérive qui a affecté l’ancien financeur des collectivités locales qui a voulu jouer dans la cour des banquiers d’affaires internationaux, tout en abusant d’une relation historiquement privilégiée avec les collectivités, sans que la gouvernance ni les contrôles n’évoluent en conséquence.
Une stratégie commerciale agressive a diffusé des options spéculatives prises sur les marchés dans les dettes des collectivités via des flux nouveaux et même dans les stocks de dette en place par le jeu des renégociations.
Chacun comprend que l’enjeu global estimé au moins à 10 milliards d’euros est sérieux. Le fonds de soutien voté en loi de finances offre une perspective de sortie de crise.
Les banques ne seront pas absentes du règlement du problème via la taxe sur le risque systémique.
On peut regretter que les établissements qui ont eux-mêmes vendu à la banque les options à risques dont les emprunts toxiques sont la contrepartie ne prennent pas leur part propre du fardeau mais une action dans ce sens est généralement considérée comme ayant peu de chance de prospérer, les engagements spéculatifs ayant été délibérément consentis entre établissements privés avertis.
Encore faudra-t-il que les modalités d’intervention du fonds ne crispent pas à leur tour les relations avec les collectivités.
La question principale est de savoir si l’Etat est prêt ou non à mettre en place rapidement un dispositif réellement attractif. S’il le faisait et traitait les plus gros encours toxiques de la SFIL, cela éteindrait la plus grande partie des contentieux. Et la validation ne serait pas nécessaire.


vendredi 21 février 2014

Les banques une nouvelle fois condamnées

Totalité de l'article :
http://cadtm.org/Emprunts-toxiques-Les-banques-une


Emprunts toxiques. Les banques une nouvelle fois condamnées

20 février par Patrick Saurin 
Royal Bank of Scotland contre Lille Métropole Communauté Urbaine                                                 Société Générale contre Société Minière Georges Montagnat                                                                                             
....  Ces deux arrêts sont riches d’enseignements. 
Ils démontrent que les banques appliquent indifféremment aux collectivités et aux entreprises une même politique commerciale d’offre de produits toxiques.
Ils mettent en évidence que les banques sont coupables des mêmes manquements : défaut d’information et défaut de conseil.
Ils soulignent la nature spéculative et risquée des produits structurés et dérivés proposés (reposant notamment sur le cours des monnaies ou des matières premières) que les banques font souscrire aux collectivités. Dans le cas de LMCU, les trois contrats de swapssouscrits par la communauté en 2007 supposés couvrir les risques de taux de prêts se sont révélés extrêmement dangereux. 
Ils révèlent au grand jour la vocation de ces produits qui n’est pas de couvrir les risques des acteurs publics ou privés qui les souscrivent, mais de rémunérer grassement les banques qui les leur proposent. Ainsi, l’emprunt souscrit en 2001 par LMCU avait déjà fait l’objet de 6 swaps, avant le nouveau contrat de swap passé en 2007.
La complexité des produits structurés et dérivés, l’opacité qui entoure leur mise en place, font ressortir que les banques prennent soin de dissimuler leur marge à leurs clients. Au vu de cette situation, le maintien du secret bancaire apparaît de plus en plus injustifiable.
Le jugement et l’arrêt que nous venons de présenter viennent s’ajouter à d’autres décisions favorables pour les collectivités. La jurisprudence qui se construit doit encourager les acteurs publics locaux et les collectifs de citoyens à poursuivre et à intensifier leur légitime lutte contre les banques qui ont commercialisé des emprunts toxiques.






samedi 15 février 2014

Emprunts toxiques…encore un effort !

http://www.edubourse.com/finance/actualites.php?actu=83308

Emprunts toxiques…encore un effort !



Le Parlement a voté dans le cadre de la loi de Finances un fonds de soutien aux collectivités locales victimes d’emprunts toxiques de 1,5 milliard d’euros sur 15 ans.
Ce fonds de soutien est particulièrement attendu par les collectivités locales. Néanmoins, il ne faudrait pas que le décret d’application soit un frein au soutien de l’Etat en direction des collectivités locales.

Alors que le décret d’application est presque finalisé et sera prochainement soumis au Comité des Finances Locales, il convient de rappeler quelques principes :

Le fonds de soutien doit régler d’abord les cas des emprunts les plus à risque sans autre critères financiers. Il est inacceptable que, parce que la municipalité d’Asnières qui a fait des efforts de gestion depuis 6 ans, soit pénalisée en bénéficiant moins du fonds de soutien au motif qu’elle peut réduire ses autres dépenses ou augmenter ses impôts. Ce n’est pas à Bercy de décider qu’il faut supprimer une crèche à Asnières !

Il est inacceptable que les hauts fonctionnaires de Bercy qui géreront ce fonds de soutien soient payés sur ce même fonds de soutien. La totalité des 100 millions d’euros pendant 15 ans doit servir uniquement à aider les collectivités locales à sortir des emprunts toxiques.

Le décret doit permettre la totale transparence des indemnités de remboursement anticipées en interdisant clairement aux banques de se surfacturer des marges pour s’enrichir à nouveau sur le dos des collectivités locales. La transparence des informations financières est indispensable pour renouer la confiance des collectivités envers les banques. 

Le décret doit être publié sans délai pour que les premiers contrats puissent être soldés et sécurisés avant la fin de l’année. L’Etat ne doit pas jouer la montre pour gagner 100 M€ comme il a essayé de la faire sur le fonds de soutien 2013. 

En rédigeant un décret restrictif par rapport à la loi de Finances 2014, l’Etat prendrait le risque que les collectivités n’entrent pas dans la démarche transactionnelle et continuent leurs contentieux car les chances de victoire devant la justice peuvent être autrement profitables qu’une négociation truquée dans le seul intérêt de l’Etat actionnaire de la SFIL.

Enfin, il est hors de question d’essayer de remettre sur la table une nouvelle loi de validation des TEG non mentionnés ou erronés. L’Etat ne doit pas passer en force alors que ce passage a déjà été sanctionné par le Conseil Constitutionnel.
Cet acharnement ridiculiserait l’action de l’Etat.

mercredi 12 février 2014

Emprunts toxiques : une grande écoute du juge...

http://www.juritravail.com/Actualite/information-cabinet/Id/119631

Le premier dossier du cabinet ASR AVOCATS sur les emprunts toxiques : une grande écoute du juge


Les premiers dossiers d'emprunt en francs suisses commencent à être plaider devant le juge.
Le cabinet ASR AVOCATS a pu plaider le premier dossier qui lui avait été confié en janvier 2014.
Lors de l'audience de plaidoirie, le Juge s'est intéressé de près au dossier et avait préalablement étudié très minutieusement les argumentaires respectifs des emprunteurs et de la banque.
Le Juge, en expliquant la jurisprudence très jeune et mitigée inhérente à ce type de contentieux, a soulevé de vrais problèmes juridiques qui restent aujourd'hui sans réponse tels que l'évaluation du préjudice qui au moment du procès reste incertain (car le taux de change fluctue sans cesse).
Le Juge a écouté très attentivement la défense des emprunteurs.
Un grand espoir pour une nouvelle décision en faveur des emprunteurs trompés...
Par Maître Anne-Sophie RAMOND

Budget Primitif 2014, Conseil Municipal du 11/02/2014

Mon Intervention :

Budget Primitif 2014

La communication de Monsieur le Maire lors du D.O.B. vous a permis d'appréhender le schéma directeur du budget soumis à votre vote, et vous avez pu obtenir au cours de la commission du 5 février animée par Philippe Gabaudan toutes les réponses aux questions et interrogations que vous avez exprimées.

Je remercie :
le DGS Philippe Gabaudan ainsi que Madame Christine Vallier
pour leur implication dans l'élaboration de ce budget.

Le budget primitif 2014 de la commune s'équilibre

à : 10 673 742,28 €uros en fonctionnement

et à : 7 757 216,22 €uros en investissement

Je vous en propose une lecture par chapitre


SECTION FONCTIONNEMENT 

DEPENSES EN EUROS 
CHAPITRE                           LIBELLE 

011       Charges à caractère général                                    2 315 700,00 

012       Charges de personnel et frais assimilés                   5 330 192,00 
    
014       Atténuation de produits                                               61 000,00
 
65       Autres charges de gestion courante                             680 400,00 

Total des dépenses de gestion courante                        8 387 292,00

66       Charges financières                                                     691 00,00
 
67       Charges exceptionnelles                                                8 000,00 

68       Dotations provisions semi-budgétaires                           10 000,00 

Total des dépenses réelles de Fonctionnement             9 096 292,00

023     Virement à la section Investissement                        1 296 983,58
 
042     Opérations d'ordre de transferts entre sections             280 466,70
 
Total des dépenses d'ordre de Fonctionnement            1 577 450,28
 
SOUMIS AU VOTE
TOTAL DEPENSES DE FONCTIONNEMENT                    10 673 742,28



SECTION FONCTIONNEMENT

RECETTES EN EUROS 
CHAPITRE                     LIBELLE 

013     Atténuation de charges                                            250 000,00 
 
70       Produits des services, du domaine, et ventes          1 026 000,00
 
73       Impôts et taxes                                                    6 127 665,00
 
74       Dotations et participations                                     2 509 600,00 

75      Autres produits de gestion courante                          640  000,00
 
Total des recettes de gestion courante                       10 553 265,00 

77      Produits exceptionnels                                              11 100,00 

Total des recettes réelles de Fonctionnement           10 564 365,00
 
042    Opérations d'ordre de transferts entre sections          109 377,28

Total des recettes d'ordre de Fonctionnement              109 377,28
 
SOUMIS AU VOTE
TOTAL RECETTES DE FONCTIONNEMENT                 10 673 742,28



SECTION INVESTISSEMENT 

DEPENSES EN EUROS 
CHAPITRE                    LIBELLE 

20       Immobilisations incorporelles (hors 204)                 75 000,00 

204     Subventions d'équipement versées                         45 000,00
 
21       Immobilisations corporelles                               3 285 000,00 

23       Immobilisations en cours                                  2 006 409,95

Total des dépenses d'équipement                           5 411 409,95 

16       Emprunts et dettes assimilées                           911 000, 00
 
Total des dépenses financières                                  911 000,00   

Total des dépenses réelles d'Investissement           6 322 409,95

040    Opérations d'ordre de transferts entre sections       109 377,28

Total des dépenses d'ordre d'Investissement             109 377,28  

SOUMIS AU VOTE
TOTAL DEPENSES D'INVESTISSEMENT                   6 431 787,23

Pour mémoire (Hors Vote) 

Restes à réaliser 2013                                                    684 100,61

Solde d'exécution négatif reporté ou anticipé                    641 328,38  

TOTAL DES DEPENSES D'INVESTISSEMENT 
CUMULEES                                                               7 757 216,22

SECTION INVESTISSEMENT

RECETTES EN EUROS 
CHAPITRE                     LIBELLE 

13      Subventions d'investissement                             2 462 500,00
 
16      Emprunts et dettes assimilées                              850 000,00

Total des recettes d'équipement                              3 312 500,00 

10      Dotations, fonds divers et réserves (hors 1068)       200 000,00 

1068  Excédents de fonctionnement capitalisés            1 867 265,94
 
024    Produits des cessions d'immobilisations                800 000,00
 
Total des recettes financières                                  2 867 265,94
 
Total des recettes réelles d'investissement              6 179 765,94

021    Virement de la section de fonctionnement           1 296 983,58
 
040    Opérations d'ordre de transferts entre sections       280 466,70

Total des recettes d'ordre d'investissement            1 577 450,28
 
SOUMIS AU VOTE
TOTAL RECETTES D'INVESTISSEMENT                   7 757 216,22
 
TOTAL DES RECETTES D'INVESTISSEMENT 
CUMULEES                                                              7 757 216,22



Tout d'abord je souhaite répondre à une question qui légitimement se pose.
Pourquoi un budget aujourd'hui ?
Pourquoi ne pas se contenter d'un simple débat d'orientation budgétaire ?
Simplement parce qu'il nous est apparu que nous devions aux Villeneuvois un engagement clair.
Un engagement formel que n'offrait pas le seul D.O.B.

Cette précision apportée je continuerai ma présentation en vous indiquant que la liste exhaustive des investissements significatifs inscrits au Budget fera l'objet d'une communication par Monsieur le Maire qui trouvera sa place à la suite de mon intervention.

Dans la droite ligne du débat d'orientation, le budget que nous soumettons à votre approbation confirme notre volonté de poursuivre notre action dans la maîtrise des frais de fonctionnement, dans la transparence des comptes et poursuit le retour à l'investissement initié dans le budget 2011.

Si ce budget recourt à l'emprunt à hauteur de 850 000 €, celui-ci est inférieur au capital remboursé sur ce même exercice 911 000 € et participe en cela au désendettement que nous avons initié depuis le début de notre mandature.

En 2013 le remboursement du capital de la dette est couvert par 62,05%
de l'Autofinancement Prévisionnel : 1 468 073 €
Pour un remboursement de capital de la dette de : 911 000 €

Le budget qui vous a été présenté tout comme les budgets 2010, 2011, 2012, 2013 ne recourt pas à une augmentation des taux locaux d'imposition.
Les taux communaux d'imposition seront donc maintenus pour 2014 au niveau de 2009.

Soit pour mémoire
taxe d'habitation : taux de 21,36 %
taxe foncière sur les propriétés bâties : taux de 33,98 %
taxe foncière sur les propriétés non bâties : taux de 185,22 %.

Je ne reviendrai pas sur notre position face à la SFIL, position que j'ai explicitée il y a quelques minutes.

Conformément aux décisions du conseil municipal, je préciserai que dans le compte 66 l'intérêt concernant le prêt €uro/CHF est limité à 5,50% mais qu'une une provision au moins égale à la différence entre 5,50% et l'intérêt contractuel est constituée.

Je vous remercie de votre attention, je rends la parole à Monsieur le Maire afin que notamment il vous informe des choix qui ont été retenus en matière d'investissement.


Affectation de résultat, Conseil Municipal du 11/02/2014

Mon Intervention :

L’AFFECTATION DES RESULTATS EN M14
Les articles L.2311-5 et R.2311-11 et suivants du Code Général des Collectivités Territoriales fixent les règles de l’affectation des résultats.
La délibération d’affectation des résultats doit intervenir après le vote du compte administratif et les résultats doivent être intégrés lors de la décision budgétaire qui suit le vote du compte administratif.
Ainsi, quand la collectivité vote le compte administratif avant le budget primitif les résultats sont intégrés au budget primitif.
LES ELEMENTS A PRENDRE EN COMPTE
Le résultat de la section de fonctionnement, le solde d’exécution de la section d’investissement ainsi que les restes à réaliser de la section d’investissement :
REGLES D’AFFECTATION
Si le résultat global de la section de fonctionnement est positif ce qui est notre cas, il sert en priorité à couvrir le besoin de financement de la section d’investissement
(affectation à l’article 1068).
Le reliquat peut être affecté librement :
- être reporté en recettes de fonctionnement (au 002)
- être affecté en investissement pour financer de nouvelles dépenses (à l’article 1068)
- Il est également possible de combiner ces deux solutions.

Notre choix depuis le début de notre mandature est d'affecter la totalité de l'excédent de fonctionnement en recette d'investissement.
Ce choix est un choix politique motivé par notre volonté
- d'une part de ne voir figurer dans la section de fonctionnement que les seules recettes et dépenses de l'année afin d'en assurer une meilleure lisibilité,
- d'autre part de limiter mécaniquement le recours à l'emprunt sans avoir recours à un artifice comptable (transit par le chapitre 021) qui viendrait gonfler artificiellement l'autofinancement.

Nous ne dérogeons donc pas à la ligne de conduite que nous nous sommes fixés et nous vous proposons d'affecter la totalité du résultat de fonctionnement 2013 soit : 1 867 265,94 € à la section d'investissement.


Compte Administratif 2013 Conseil Municipal du 11/02/2014

Mon Intervention

COMPTE ADMINISTRATIF 2013

Soyez assurés de la conformité du compte administratif qui vous a été remis avec le compte de gestion présenté par le Trésorier comptable de la Commune ainsi que ce compte administratif reflète les exactes conditions d’exécution du budget 2013.

Je vous rappelle que nous allons être amenés à nous prononcer sur la structure, la forme et la régularité du compte administratif, et à attester de sa conformité à la réalité de la gestion communale.
Il ne s'agit en aucun cas ici d'une approbation politique de cette gestion, néanmoins, avant de passer au vote, je tiens à souligner quelques points qui me semblent significatifs .

Fiscalité :
Je rappellerai qu'en 2013 comme en 2012, comme en 2011, comme en 2010, les taux communaux d'imposition n'ont pas subi d'augmentation.

Exécution du Budget 2013:
Taux de réalisation :
En fonctionnement ; hors opérations d'ordre de transfert :
taux de réalisation 
Dépenses de fonctionnement : 97,59 %
Recettes de fonctionnement : 100,06 %

En investissement : hors opérations d'ordre de transfert, hors ligne de trésorerie, hors restes à réaliser.
Dépenses d’investissement : taux de réalisation 45,18 %
Recettes d’investissement : 45,60 %

L'emprunt de 800 000 € inscrit au budget 2013 n'a pas été mobilisé.

Les restes à réaliser concernent les seuls travaux en cours au 31/12/2013
Pour une information complète sachez qu'il représentent
En dépenses : 9,58 % des crédits réels ouverts en 2013.

Réalisations de l’exercice :
Section fonctionnement
Dépenses : 9 060 266,33 €
Recettes : 10 927 532,27€
Laissant apparaître un excédent de : 1 867 265,94 €

Section investissement :
Dépenses : 3 379 484,79€
Recettes : 2 739 274,74 €
Laissant apparaître un déficit de : 640 240,05 €

Qui nous permettent d'afficher en excédent le résultat de l'exercice 2013 pour : 1 275 018,22 € couvrant largement les « Restes à réaliser » dont vous avez pu prendre connaissance du détail dans le document qui vous a été remis et qui s'élèvent à : 684 100,61 €.
Capacité d'auto-financement ou épargne brute:
(La C. A. F. représente l'excédent de fonctionnement utilisable pour financer l'investissement (remboursement des dettes -capital de l'emprunt- et dépenses d'équipement).
Elle est calculée par différence entre les produits réels de fonctionnement (hors produits de cession d'immobilisation) et les charges réelles.)
En 2013, la C A F réellement imputable à l'exercice est de 2 063 003 € soit supérieure de 225 275 € à la C A F 2012.

Dette :
Fin 2007 notre dette apparaissait dans les comptes de la commune pour 18,286 millions d'€uros, elle y figure au 31/12/2013 pour 14,499 millions d'euros.

Je répéterai ici ce que je soulignais lors de l'examen du compte administratif 2012, certes notre dette a connu une baisse significative, mais elle n'en demeure pas moins trop élevée ( près de 2 fois la moyenne des villes de la strate) de plus, compte tenu de sa nature structurée dite à juste raison toxique, un danger d'une dérive des taux d'intérêts est avéré.

Je vous rappellerai que la position de la SFIL refusant toute négociation sur les taux applicables en 2014 nous a conduit à intenter une action en justice auprès des tribunaux compétents.
Initialement prévue pour être jugée le 6 janvier notre plainte a fait l'objet d'un renvoi au 22 mai 2014 pour faire le point de la procédure :
Le tribunal ayant retenu le calendrier suivant :
Conclusions du défendeur avant le 10 mars 2014
Conclusions récapitulatives du demandeur avant le 15 mai 2014.

Quelques ratios :

Capacité de désendettement :
Capacité de désendettement = encours de la dette  / épargne brute
2007 : 22 ans
2013 : 7 ans 4 mois
mais à comparer à la moyenne de la strate : 4 ans
Une épargne désormais positive :

Epargne de gestion : 2 748 362 €
épargne brute + intérêts de la dette
Epargne nette : 916 491 €
épargne brute – remboursement capital de la dette
Une trésorerie retrouvée :
Au 31 décembre 2013 : 2 454 455 €


Je terminerai mon intervention sur le dernier compte administratif de cette mandature par quelques rapides constatations relevant strictement de ma délégation.


En 2008 un audit financier de notre commune a été réalisé.
Des objectifs ont été fixés, des indicateurs ont été déterminés, des recommandations et des pistes ont été dégagées.
A ce jour tous les objectifs fixés ont été atteints voire dépassés (pour l'exemple l'objectif réduction de la dette était de 17 millions d'euros), est-ce dire que la situation financière de la commune est satisfaisante ? Que tous les obstacles sont levés ?
Si nous devons nous réjouir du travail effectué, nous ne devons pas nier celui qui reste à accomplir pour que Villeneuve retrouve une situation financière simplement satisfaisante.

Je vais maintenant me livrer à un exercice auquel je ne vous ai pas habitué mais pour les efforts que nous avons été amenés à leur demander je tiens à remercier l'ensemble des employés municipaux.
J'aurais une pensée particulière pour la comptabilité, d'une part pour la qualité de leur travail et d'autre pour leur patience à mon égard.
Je remercie également notre DGS pour la clarté de son jugement qui l'a amenée à partager mon avis... ou qui m'a conduit à partager le sien,
Monsieur le Maire pour la confiance qu'il m'a témoignée,
les élus de la majorité municipale pour avoir accepté les efforts que les différents budgets leur imposaient,
les membres de l'opposition municipale pour, en matière de finances, quand les considérations politiciennes le leur permettaient, avoir manifesté soit une abstention que je qualifierai de cordiale soit un vote de soutien.
Tout ceci m'amène à croire, en matière de finances, que tous ont constaté le travail accompli et que chacun a pris conscience de la nécessité de poursuivre dans la voie qui a été initiée.

Ceci étant posé,
Je vous invite à approuver par votre vote le compte administratif de la commune.

jeudi 6 février 2014

Emprunts toxiques : l'État désormais responsable

http://www.revue-banque.fr/risques-reglementations/breve/emprunts-toxiques-etat-desormais-responsable

L'affaire des emprunts toxiques ressemble bien, pour l'État, au sparadrap du capitaine Haddock : impossible de s'en débarrasser. 

Le 29 décembre, le Conseil constitutionnel a en effet censuré un article de la loi de finances qui aurait réduit le risque financier des prêteurs dans le cadre de poursuites judiciaires. Or, dans le cas d'affaires impliquant Dexia, c'est désormais l'État qui est responsable, au travers de la Société de financement locale (Sfil), l'entreprise publique créée pour gérer le stock d'emprunts toxiques de la banque en faillite.

L'addition pourrait être lourde : 300 actions sont en cours, et les hôpitaux promettent également d'entrer dans la danse. Les sommes en jeu sont estimées à 20 milliards d'euros.

Cet article est extrait de
Revue Banque n°769

lundi 3 février 2014

Emprunts toxiques: la Ville de Saint-Étienne a trouvé un accord avec la Deutsche Bank

http://www.zoomdici.fr/actualite/Emprunts-toxiques-la-Ville-de-Saint-Etienne-a-trouve-un-accord-avec-la-Deutsche-Bank-id134713.html?PHPSESSID=8579c415b54a6271124c905da0231376#

La Ville de Saint-Etienne va soumettre à l’approbation de son Conseil municipal de ce 3 février un projet de protocole transactionnel avec Deutsche Bank mettant un terme amiable au différend qui les opposait depuis 2009 à propos d’un swap de taux d’intérêts conclu le 13 mars 2008 par la précédente municipalité (UMP).

"En raison de la concrétisation d'un risque important, la Ville avait assigné Deutsche Bank en annulation de ce swap", explique un communiqué de la Ville. Les parties ont été invitées par le Tribunal de grande instance de Paris à rechercher un accord dans le cadre d’une médiation judiciaire. "La Ville poursuit ainsi sa politique de réduction de ses encours spéculatifs en ramenant l’encours total de sa dette toxique de 70% du total de sa dette en 2008 à 23% en 2014, correspondant à 4 produits financiers contre 15 en 2008. Cette évolution favorable s'ajoute à une amélioration considérable de la situation financière générale de Saint-Etienne depuis 5 ans", conclu le communiqué.