vendredi 13 juin 2014

Villeneuve les Maguelone : Conseil Municipal de 12 juin 2014

Mon intervention lue en mon absence par Gerard Aubry :
J'ai demandé à Gérard Aubry d'être mon porte parole durant ce conseil parce que je ne voulais pas déroger à la règle que je me suis fixé : rendre compte de la mission qui m'a été confiée avant de demander le remboursement des frais y afférents.

"Je me suis rendu mardi 20 mai à l'assemblée générale de l'APCET (Acteurs publics contre les emprunts toxiques) qui s'est tenue à Paris, dans les locaux du Sénat.

Cette assemblée s'est déroulée en trois phases :

Renouvellement du bureau
Suite à son échec aux municipales à Saint Etienne, Monsieur Maurice Vincent s'étant démis de ses fonctions de Président de l'association, la Présidence temporaire échoit au Secrétaire de l'association Christophe Greffet qui est chargé de l'élection du nouveau bureau.

Stéphane Troussel président du conseil général de Seine-Saint-Denis propose pour le poste de président de confirmer Christophe Greffet.
Ce qui est entériné.
L'association désirant ouvrir son bureau à de nouvelles collectivités et limiter le nombre des vice-présidents, dans un souci de conciliation, je propose de réorienter la candidature de Noël Ségura vers la fonction de secrétaire.

Après un vote à main levée le nouveau bureau d’acteurs publics contre les emprunts toxiques se compose de :
Président Christophe Greffet, vice-président du conseil général de l’Ain
Secrétaire : Noël Ségura maire de Villeneuve-lès-Maguelone
Trésorier : Auguste Louapre maire de Bruz
Vice-présidents :
Vincent You, adjoint aux finances d’Angoulême
Christophe Faverjon maire d’Unieux
Stéphane Troussel président du conseil général de Seine-Saint-Denis
Pascal Lachambre maire d’Achicourt
Manuel Aeschlimann maire d’Asnières sur seine
Marc Goua député maire de Trélazé
Malik Hechaichi, vice-président du Syndicat départemental d’énergies du Rhône (SYDER)

Point sur les recours judiciaires et sur la loi dite de sécurisation des emprunts structurés

Il a été tout d'abord souligné que les préfets ont reçu de l'Etat mission de faire pression sur les collectivités afin que les intérêts contractuels soient versés aux organismes bancaires et non pas, le temps des procédures, simplement provisionnés.
L'Etat donne ainsi la maîtrise du temps judiciaire aux banques.

C'est sans illusion que l'association Acteurs publics contre les emprunts toxiques (APCET) appelle les députés à « ne pas approuver » le projet de loi, déjà adopté au Sénat, de protection des intérêts de l'Etat dans l'affaire des emprunts toxiques.

L'association souligne que ce texte ne vise qu'à écarter un « risque financier pour l'Etat» et pour lui seul.
Face à un risque sous-estimé à «7 milliards d'euros », en dédouanant rétroactivement les établissements bancaires de leur obligation légale de mention de T.EG., l'Etat prive les collectivités d'un argument juridique majeur en contrepartie d'un fonds dit de soutient aux collectivités.

L'association regrette la trop faible augmentation de la taxe systémique (0,039%) seul effort demandé au secteur bancaire.

Il a été en outre souligné que le fonds de soutien aux collectivités de 150 millions d'euros par an, pendant dix ans était trop «modeste», inadapté et difficilement utilisable par les collectivités les plus fragiles financièrement.

Les indemnités de sorties étant prohibitives et laissées sans contrôle à la discrétion du secteur bancaire et le «soutien» étant limité à 45% de ces indemnités, afin de financer les 55% restant à leur charge,les collectivités seraient contraintes à un emprunt dont l'importance les conduirait inévitablement à la mise sous tutelle.

Si je vous rappelle d'une part, que ces indemnités de sortie pour l'exemple relatives à notre emprunt euro franc suisse sont de l'ordre d'une fois et demi le capital restant dû et que d'autre part, qu'un emprunt ne peut financer que le seul investissement, je vous aurais démontré la quadrature du cercle et que le contribuable local est sacrifié non pas au profit du contribuable national mais à celui du secteur bancaire.

L'APCET souhaite en tout état de cause que 60 parlementaires défèrent ce texte au Conseil constitutionnel, qui avait déjà censuré partiellement un dispositif antérieur, en décembre 2013 et appelle chacun de ses membres à saisir députés et sénateurs.

Je vous renvoie à mon blog «maguelone finances» que certains d'entre vous connaissent, pour de plus amples précisions et je me tiendrai à votre disposition pour tout éclaircissement que vous jugerez utile.


La troisième phase étant consacrée à une Conférence de presse dans laquelle ont été développées les positions que je viens d'évoquer.

Pour conclure je tiens à vous informer du taux contractuel applicable à l'échéance 2014 du prêt structuré euro/franc suisse : 12,89323%


Je vous remercie de votre attention."

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