Le gouvernement suisse a repris en 2008 les actifs pourris de la banque privée. Petit exploit : il est parvenu à les solder en réalisant des bénéfices.
Le beurre, l'argent du beurre et... le chocolat suisse. Après avoir volé au secours du célèbre établissement de crédit UBS en 2008 en signant un très gros chèque, la Confédération helvétique vient de gagner sur tous les tableaux : un établissement financier sauvé du naufrage grâce à une bad bankpublique, une monnaie préservée et, au bout du compte, un gain financier pour le contribuable. Trois ans après sa mise en place, la banque poubelle d'UBS, pudiquement baptisée StabFund, laisse espérer une plus-value potentielle pour les citoyens helvètes de 4 milliards de francs suisses (3,2 milliards d'euros) sur la foi des calculs réalisés par la Banque nationale suisse et le professeur d'économie genevois Cédric Tille. En clair, la banque centrale suisse vient de changer le plomb des actifs toxiques d'UBS en or pour la confédération.
La Suite sur :
La commission parlementaire à écarté l'option structure de défaisance sous prétexte de :
- déresponsabilisation des élus.
- déresponsabilisation des banques.
- d'un coût prohibitif à charge du contribuable.
L'exemple suisse semble démontrer que cela n'est pas inéluctable.
Attendons de voir en action la solution proposée.
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