Ce Blog, par Pierre Sémat, traite principalement des finances de la commune de Villeneuve-lès-Maguelone et compile les principaux articles et avis traitant des emprunts "toxiques". Ce que vous lirez ici n'est en aucun cas l'expression d'une quelconque volonté de justification mais un exposé d'une vision qui m'est propre ainsi que l'exposé des faits et documents qui l'ont forgée.
vendredi 24 février 2012
Dexia annonce une perte historique
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Economie/Dexia-annonce-une-perte-historique-_EP_-2012-02-23-771595
La banque franco-belge demande à Bruxelles de valider son plan de sauvetage.
Dexia a annoncé jeudi 23 février 2012 une perte de 11,6 milliards d’euros en 2011. Ce record dans l’histoire des pertes des banques françaises était attendu par les marchés. Ce chiffre correspond à plus de 19 fois la capitalisation boursière de la banque franco-belge. Celle-ci ne vaut plus qu’un peu moins de 600 millions d’euros, après un effondrement de 88 % de son cours en Bourse en 2011.
L’ancien Crédit local de France est passé à deux doigts de la faillite en 2008. La banque portait dans ses comptes de nombreux actifs toxiques, liés aux subprimes, ces prêts immobiliers aux ménages américains surendettés. Les pouvoirs publics français, belges et luxembourgeois, actionnaires de Dexia, avaient alors injecté 6 milliards d’euros pour la secourir.
Depuis, Dexia a cédé 80 milliards d’euros d’actifs. En 2011 la cession de Dexia Banque Belgique, la banque de détail en Belgique, lui a coûté 4 milliards d’euros de moins-value, tandis que les provisions sur l’exposition à la Grèce ont pesé pour 3,4 milliards d’euros.
La cession de l’activité de prêts aux collectivités en France lui a coûté 984 millions d’euros de moins-value supplémentaires. En 2012, Dexia doit poursuivre ces cessions, notamment celle de sa banque de détail turque Denizbank et de sa filiale de gestion d’actifs.
Dexia a prévenu la Commission européenne que sa survie dépendait à la fois de l’approbation par Bruxelles de son plan de sauvetage et de l’octroi d’une garantie de 90 milliards d’euros par la France et la Belgique à un taux acceptable.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire