mercredi 7 mars 2012

La politique rentre dans la danse des prêts toxiques de la BNP Paribas

Emprunts Toxiques ... Crédits Toxiques

http://www.creditland.fr/actualite-credit/actualite-credit-immobilier/la-politique-rentre-dans-la-danse-des-prets-toxiques-de-la-bnp-paribas_18863.html

Des députés s'émeuvent auprès de François Baroin de la situation des 4 000 particuliers qui avaient souscrit auprès de BNP Paribas Personal Finance un credit immo en francs suisses, remboursable en euros, et qui se retrouvent, pour certains, dans une situation financière très difficile, compte tenu du renchérissement de la devise helvétique.
Nom de code : Helvet Immo. Il s’agit d’un prêt immo souscrit entre mars 2008 et décembre 2009 par des particuliers désireux de financer l'acquisition d'un bien destiné à la location, dans le cadre des dispositifs fiscaux Robien ou Scellier.
Séquence émotion pour le PS
Les quelque 4 000 particuliers qui avaient souscrit un prêt "Helvet Immo" auprès de BNP Paribas Personal Finance se sentent peut-être moins seuls, depuis quelques jours. Dans le Journal Officiel du 28 février 2012, figure une question posée par le député PS François Brottes au ministre de l'Economie, au sujet de ce prêt toxique souscrit à la fin des années 2000 auprès de la filiale de crédit aux particuliers de BNP Paribas.
François Brottes "tient à alerter (François Baroin) sur le désespoir de ces personnes, non averties, victimes de ces prêts immobiliers très spéculatifs", et demande au ministre "s'il compte faire ouvrir une enquête par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), ou encore prendre des mesures à l'encontre de la banque afin qu'elle renégocie les prêts avec ses clients."
Quelques jours plus tôt, c'est le député PS Jean Launay, qui avait demandé à François Baroin "quelles mesures le gouvernement entendait mettre en œuvre pour obliger la banque à renégocier avec ses clients, et quelle initiative réglementaire ou législative pourrait être présentée pour contraindre les banques à ne plus pouvoir proposer ce type d'offres."
Rédigé par Philippine De Maigret pour Creditland.fr.              

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire