samedi 26 février 2011

La crise à bon dos.

  
La crise que nous connaissons est tout d'abord une crise financière, une crise bancaire ayant pour cause principale la généralisation de pratiques ayant privilégié le profit immédiat.

Les banques en déroute, les marchés boursiers se sont effondrés transmettant cette crise à l'économie réelle, aux entreprises.

Des états ont alors vu certaines de leurs pratiques condamnées, étalées sur la place publique et ont été contraints à des mesures drastiques.

Contrairement à celle des années 1992-93 cette crise n'a pas été principalement monétaire, l'euro ne s'est pas effondré, nombre d'économistes le jugent même trop fort notamment par rapport au dollar américain.

La crise n'est pas l'élément déterminant dans la dérive du rapport euro/chf.

L'élément déterminant est le Franc Suisse en lui même, la Suisse est considérée, à tort ou à raison, comme un ilot de stabilité, par voie de conséquence le Franc Suisse apparaît comme une valeur refuge.
Il suffit que l'euro, le dollar, le yen ... soit tant soit peu chahuté, qu'une partie, même minime, de ces monnaies soit changée en franc suisse pour que celui-ci s'envole.

La majeure partie des problèmes que nous rencontrons sur le prêt basé sur le rapport euro/chf ne peuvent pas être imputés à la crise !

Nos problèmes viennent d'une prise de risque inconsidérée, on ne s'improvise pas expert en économie monétaire, on ne joue pas impunément au trade(u)r* avec l'argent public.

*" Villeneuve lès Maguelone aurait-elle un maire communiste mais toutefois boursicoteur ? C'est ce que l'on pourrait penser en apprenant que ce dernier aurait engrangé dans les caisses communales un gain budgétaire de 119 955 € pour 2007 par un calcul de recherche qui aurait fait passer un taux de 4,64 % à celui de 3,95 % en ce qui concerne le réaménagement partiel de l'encours de la dette communale. " 
    

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