samedi 29 juin 2013

Raymond Couderc, qui il n'y a pas si longtemps niait toute présence d'emprunt toxique dans la dette biterroise, persiste : Béziers n'a pas d'emprunts toxiques, il n'a que des emprunts structurés ...
http://maguelonefinances.blogspot.fr/2013/02/beziers-emprunts-toxiques-et-politique.html
Mais :
La Ville de Béziers attaque les deux banques aux prêts "toxiques"
Comprend qui peut !
28/06/2013

Dexia et La Société générale avaient accordé deux prêts structurés à la Ville en 2008. Pour l'instant, celle-ci reste bénéficiaire. Mais le taux étant variable, les remboursements pourraient exploser en 2017.
Il s’était toujours défendu, jusque-là, d’avoir contracté des prêts “toxiques”. Raymond Couderc a pourtant décidé, cette semaine, d’amener les banques Dexia et Société générale devant la justice.
Ces dernières années, l’opposition avait régulièrement attaqué la majorité pour ces deux emprunts dits structurés. Ce sont en fait des crédits à taux variable. On les dit structurés, parce qu’ils comprennent deux périodes : une première “à taux bonifié”, c’est-à-dire très bas ; une seconde dont le taux d’intérêt est indexé à une formule plus ou moins complexe... Et plus ou moins onéreuse au final.

 Plusieurs communes se sont considérablement endettées ces dernières années, portant l'affaire, déjà, devant la justice. "L'une d'elle a gagné. Mais sur une question de forme", rappelle le maire, pour expliquer qu'il n'avait pas bougé jusque-là.
Les taux sécurisés jusqu'en 2017
Raymond Couderc assure surtout que la Ville, depuis les deux prêts en 2008, n’a rien perdu... Bien au contraire. "Nous sommes même bénéficiaires de 2 M€", promet-il. Sauf que, très vite, est arrivée la période de révision de taux. Et que, crise oblige, ceux-ci commencent à monter. "Nous aurions pu faire le choix d’attaquer tout de suite les banques, mais la jurisprudence montre que c’est seulement la forme du contrat qui a été remise en cause. Nous avons préféré négocier".
Ainsi, assure le maire, les taux ont été sécurisés. Mais jusqu’en 2017, pas plus. Alors que les remboursements courent jusqu’en 2030 et qu’il est impossible d’évaluer les conséquences sur cette période, même si, déjà en 2013, le taux en cours devient supérieur à celui pratiqué sur le marché. D’où le choix de cette action en justice pour stabiliser les taux après 2017. "On ne regrette pas d’avoir contracté ces emprunts. D’abord parce qu’il était difficile d’anticiper la crise en 2008. Ensuite parce qu’il n’y a pas de risque majeur pour Béziers", conclut le maire.

Les deux emprunts structurés représentent tout de même un tiers de la dette de la Ville.


Raymond Couderc serait-il un emprunteur incompétent,
un emprunteur amnésique ou un emprunteur embarrassé ?
Sûrement pas !

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