mercredi 18 décembre 2013

Jean Ruiz : Tract diffamatoire...Suite

Conseil municipal du 17 Décembre 2013

Monsieur Noël Ségura Maire de Villeneuve les Maguelone annonce, que lui même, ses adjoints et conseillers municipaux déposeront plainte contre Jean Ruiz suite à un tract qu'ils jugent diffamatoire
Monsieur le Maire, m'estimant que dans ce tract particulièrement visé, me donne la parole.

Ma déclaration :


"La réalité humaine est ainsi faite que l'homme est toujours en recherche désespérée de ce qui lui fait le plus défaut.

La liberté, la justice, la fraternité, l'égalité ; à l'évidence pour monsieur Jean Ruiz ce qui lui fait le plus défaut c'est l'honneur.

Membre d'un parti dont le Président d'honneur (encore l'honneur) se permet de caractériser les chambres à gaz de détail de l'histoire et ironise sur les (Dura)fours crématoires, monsieur Jean Ruiz n'hésite pas à s'approprier l'honneur de républicains espagnols victimes des camps nazis.

C'est ce qu'à tort ou à raison, à titre personnel, sur mon blog, je caractérise de malhonnêteté intellectuelle.

Monsieur Jean Ruiz semble ignorer que l'on n'est pas héritier de l'honneur de ses aînés, que l'on a seulement le devoir de s'en montrer digne.

Monsieur Jean Ruiz proclame « être le fruit d'une famille de héros qui ont tout sacrifié pour leur pays, et dont la fumée de leur corps s'échappent encore des fours crématoires de Mauthausen et dont il m'assure (j')en respire(r) tous les jours qui passent l'odeur des cendres ».

Ce discours grandiloquent lui donne le droit « d'espérer que les miens n'aient pas été collaborateurs du régime nazi. »
Dans sa hâte de vouloir m'atteindre, monsieur Jean Ruiz ne se préoccupe pas d'éventuelles victimes collatérales, en l'occurrence ma mère 96 ans à qui l'état français reconnaît le statut de veuve de guerre pour son premier mari et qui a épousé en 1949 en seconde noce mon père mobilisé en 1939 sergent au 18ème BCA fait prisonnier, libéré en 1945.

Ma mère se reconnaissant dans la formulation « les miens » ne comprenant ni comment ni pourquoi sa personne et celle de mon père peuvent être évoqués dans la même phrase que les mots « collaborateurs du régime nazi », par là même se juge blessée et diffamée et portera plainte en son nom et au nom de mon père défunt en diffamation contre le signataire de ce tract et ceux qui l'ont diffusés.

Monsieur Jean Ruiz et consorts pourront ainsi appréhender le prix de l'honneur d'une veuve de guerre et d'un sergent de l'armée française.

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