Un résumé de mon commentaire sur la présentation :
Pour
mon intervention j'ai reçu des tas de conseils
sois
court, oublie la technique, vulgarise
Concernant
les finances plus facile à dire qu'à faire...
Pour
piquer votre curiosité et susciter votre intérêt je vous ferai
remarquer que la dette villeneuvoise a explosé entre 2000 et 2007 et
que dans le même temps les taux communaux d'imposition sont passés
de 13% à plus de 21% (+ de 50% de hausse!).
Certains ne semblent pas considérer qu'il y ait un quelconque lien.
Certains ne semblent pas considérer qu'il y ait un quelconque lien.
Etonnant
non ?
2008
dette
A
cette date la dette figurant dans les comptes de la
commune
s'élevait à : + de 18 millions d'€uros en réalité si on inclue
l'emprunt dans les comptes du SIVOM de Frontignan et celui induit par
les investissement lancés en 2007 non financées la dette
potentielle était de près de 20 millions d'€uros.
Soit
plus de 3 fois la moyenne des villes de même importance.
Mais
un endettement n'est rien si le potentiel fiscal est en
rapport,
malheureusement le potentiel fiscal villeneuvois
culmine
à 500 € par habitant à rapprocher de la moyenne
des
villes de même importance : 800 €
Soit
si je résume
Endettement
de 3 fois supérieur à moyenne de la strate
ainsi
qu'un potentiel fiscal de seulement 60% cette même
moyenne.
En
outre, les Villeneuvois bénéficient de taux d'imposition
communaux
parmi les plus hauts du département, la marge
de
manoeuvre en matière d'imposition est par conséquent
fort
restreinte.
2008
Composition de la dette :
Elle
comprend notamment :
+
de 60% de produits à risques dont 9 millions d'€uros
de
produits structurés communément appelés« emprunts toxiques
tous
souscrits auprès de Dexia crédit local.
Qu'est-ce
qu'un prêt structuré
dit
« toxique » ?
Un
prêt toxique est un prêt généralement en 3 phases dont, pour la
phase structurée, la plus longue, le taux d'intérêt est fonction
de rapports (ici taux de change) qui sont aléatoires, spéculatifs
signifiés qu'à posteriori et qui donc ne peuvent être connus lors
de la signature du contrat.
Pour
en revenir à nos emprunts :
-
Une première phase de 3 ans à taux fixe un peu moins de 4%
-
Puis d'une phase « à risque » de 17 ans assise
pour
le 1er sur le rapport de change euro/franc suisse
pour
le 2ème sur des rapports de taux zone euro/livre anglaise
-
Et une 3ème phase anecdotique en fin de contrat de 2 ans à
taux
fixe.
Prenons
l'exemple de l'emprunt assis sur le rapport Euro/
franc
suisse
Le
contrat de prêt, pour la phase structurée, détermine
-
Une date, le 11 mai, pour constater un rapport de change.
-
Et un seuil, 1,44, en deçà duquel le taux varie dans notre cas sans
qu'un plafond n'ait été déterminé.
Un
exemple, certes extrême mais réel :
si
un 11 mai voyait se reproduire le rapport de change du 10
Août
2011, le taux annuel de l'emprunt serait de 23,84%
A
ce jour, le gouvernement helvétique ayant décidé de
soutenir
l'Euro et de ne pas accepter que la barre des 1,20
soit
franchie, si cette position est tenue, le taux ne devrait
pas
excéder 13,93%.
La
simple application de ce taux, 13,93% se traduirait
mathématiquement
par une augmentation de notre fiscalité
communale
de 7 à 8%. Je vous laisse calculer la hausse induite par un taux
d’intérêt de 23,84%.
Qu'elle
a été notre action :
Elus
en 2008, suite à l'audit des comptes de la commune, la dangerosité
de ce type d'emprunt nous ayant été révélée.
Nous
avons, dès 2008, interrogé Dexia.
La
seule réponse que nous avons obtenue était que pour l'heure,
les
risques n'étaient pas avérés (circulez rien à voir).
D'autres
organismes bancaires contactés ont certes reconnu
la
dangerosité de ce type de prêt mais nous ont fait
comprendre
qu'ils avaient déjà fort à faire avec leurs
propres
clients.
En
2009, nous avons donc multiplié nos demandes envers
Dexia.
Nous
avons pu obtenir que le prêt Fix GBP soit, sans
rallongement
de la durée d'amortissement ni pénalité,
ramené
en zone euro, passant de 6 à 3 sur l'échelle de risque
dite
de «Gissler». Si dans sa configuration initiale ce prêt aurait vu
son taux d'intérêt exploser aujourd'hui sa dangerosité, pour
l'instant est circonscrite.
Concernant
le prêt Euro/CHF, malgré notre insistance,
aucune
proposition de ce type ne nous a été faite.
Nous
n'avons été destinataires que de propositions de sortie qui pour un
capital restant dû de 3,5 millions d'euros, exigeait une
pénalité
de sortie de + de 5 millions d'euros.
Négociation
Je
passerai sur les détails de notre négociation avec Dexia pour en
venir aux résultats
Concernant
le prêt Euro/CHF, sans
contrepartie d'aucune sorte, allongement de la durée ou paiement de
soulte nous avons pu obtenir successivement de Dexia pour les
échéances 2011, 2012, 2013 l'application d'un taux de 5,50% en lieu
et place des 11 à 14 % contractuels.
Soit
une non dépense de près d'un million d'€uros.
Mais
Dexia a laissé place à la SFIL dans la gestion de nos contrats.
La
SFIL a signifié son refus de négocier, devant une telle attitude il
ne nous restait plus qu'à saisir
les
tribunaux compétents, ce que nous avons fait.
Nos
arguments : notamment
Défaut
de conseil
TEG
absent
Abus
de faiblesse
Nous
attendons un premier avis pour mai juin de cette année ;
Je
parle de premier avis car quelque soit le résultat je ne doute pas
d'une demande en appel.
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